
Examen à grand tirage : Des prières pour le bon déroulement des épreuves
La secrétaire générale de la Direction des examens et concours (Deco), N’Douba Léopoldine, a remercié les chrétiens et les musulmans pour leur mobilisation. L’objectif dit-elle, est de confier les examens à Dieu pour que la session se déroule sans heurts et que les candidats soient concentrés au cours de la composition. A l’en croire, le choix de la Drena4 n’est pas fortuit. « Nous avons constaté qu’il y a un travail qui est en train d’être fait dans cette Dren et notre objectif est zéro fraude dans cette direction régionale », dit-elle, invitant l’ensemble des acteurs du système éducatif à se mettre à la tâche pour relever ce défi.
Pour l’inspecteur Kima N’Guessan, sous-directrice de la vie scolaire, cette cérémonie vise à permettre à Dieu de s’impliquer dans le déroulement des compositions. Aussi, a-t-elle invité les parents à jouer leur rôle d’encadreur. « L’enfant qu’on construit est celui de toute la communauté. Il faudrait que tous ensemble, nous nous acceptions main dans la main pour qu’il devienne ce que nous avons pu être grâce à l’éducation que nous avons reçue », dit-elle.

Le curé de la paroisse notre dame d’Anyama, Mathieu Zongo s’est félicité du fait que son église soit associée à cette journée nationale de prières pour les examens scolaires. Pour lui, la lutte contre la tricherie est un fait social qui interpelle aussi bien les élèves, les parents que les enseignants. « Nous allons prier mais la prière seule ne suffit pas. Car en plus de la prière, il faut parler aux hommes. Chacun doit être responsable de ses actes », a conseillé le guide religieux.
Même son de cloche pour le pasteur de l’église des assemblées de Dieu, Assi Valentin et l’imam de la grande mosquée d’Anyama, Sylla Moustapha, qui estiment que pour relever ce défi, il faut une éducation de base solide. Yaouza Hattahou Abdoul-Jatah, élève en classe de terminale a invité ses camarades à tourner le dos à la tricherie.