Administration publique : Des solutions pour atténuer les impacts sanitaires







Les participants feront le bilan de l’an 1 du projet He2at-Côte d’Ivoire. (photo : dr)
Les participants feront le bilan de l’an 1 du projet He2at-Côte d’Ivoire. (photo : dr)
Les participants feront le bilan de l’an 1 du projet He2at-Côte d’Ivoire. (photo : dr)

Administration publique : Des solutions pour atténuer les impacts sanitaires

Le 02/06/23 à 23:21
modifié 03/06/23 à 12:49
Pendant 48 heures, des experts vont plancher sur la problématique de la chaleur dans les villes africaines, en particulier en Côte d'Ivoire
L’Organisation mondiale de la santé (Oms) prévoit que d’ici 2030, les vagues de chaleur feront près de 92 000 morts par an. L’Afrique subsaharienne étant l’une des régions les plus touchées.

Pour faire face à ce phénomène, un projet a été initié par un consortium de partenaires aux États-Unis et en Afrique.

Dénommé He2at, il a pour objectif, entre autres, d’améliorer la compréhension des interactions complexes entre la chaleur et la santé dans les villes africaines, de contribuer à une avancée majeure vers le développement des interventions, réduire la vulnérabilité et renforcer la résilience face à la chaleur extrême...

L’atelier annuel (An2) dudit projet en Côte d’Ivoire se tient, du 31 mai au 1er juin, à la Riviera Golf.

Une initiative de l’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo et du Centre suisse de recherche scientifiques en Côte d’Ivoire. Il s’agit à travers le thème "Développer des solutions utilisant la science des données pour atténuer les impacts sanitaires du changement climatique en Afrique", de renforcer la dynamique du travail de l’équipe.

Mieux, selon le président de l’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo, Professeur Adama Coulibaly, pendant ces 48 heures de travaux, il sera question de faire un bilan des activités et acquis sur les trois principaux volets que sont la formation, l’engagement, les activités de recherche.

« L’an 2 du projet marque véritablement l’année de sa mise en œuvre puisque l’an 1 a été consacré aux préparatifs et au démarrage du projet. Nous œuvrons cette année afin que nous puissions proposer des réponses adéquates et pertinentes aux populations », a-t-il expliqué.

A l’en croire, la stratégie adoptée se base sur la collecte d’informations, de données qui peuvent remonter dans le passé. Ce qui va permettre de mieux adresser des problématiques de santé pour les couches vulnérables.

Quant au Professeur Guéladio Cissé, investigateur pays projet He2at, il a déclaré que ce projet est une approche originale d’utiliser la science des données pour comprendre les relations entre la chaleur et la santé. Mais surtout de voir comment à partir de cela, on peut trouver des solutions plus adaptées sur le continent africain en particulier.

Le projet He2at est financé par le national Institute of heath (Nih, Usa) avec des partenaires que sont l’université du Witwatersrand et l’Université du Cap (Afrique du Sud), l’Université Aga Khan (Kenya, Tanzanie et Ouganda), l’Université Peleforo Gon Coulibaly (Côte d’Ivoire), l’Ibm Research Africa (Afrique du Sud) et Kenya-non universitaire, l’Université de Washington (États-Unis) et l’Université du Michigan (États-Unis).


Le 02/06/23 à 23:21
modifié 03/06/23 à 12:49