Voies du Port Autonome d’Abidjan : Quand les eaux de ruissellement et ordures gênent les usagers

Dans cette période de pluie, la circulation n'est pas aisée
Avant de poursuivre : « Notre Port est le point d'entrée de plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest. Il demeure le principal pilier des échanges extérieurs de notre pays. Il doit à cet effet bénéficier d’une attention particulière du gouvernement. La voie principale est trop dégradée et ralentie les activités. A des endroits, l'on voit des ordures ».
Selon lui, ce mardi 30 mai, il se rend à la Sicta pour le remplacement de la plaque de son véhicule. « Cela fait à peu près une heure que nous sommes bloqués dans l’embouteillage. Nous sommes dans la file d’attente, nous patientons du mieux qu’on peut. Il faut maintenant réhabiliter la voie principale, l’agrandir ou créer des voies annexes pour les poids lourds », propose-t-il.

Les ordures jonchent également en bordure des voies
Même réaction pour Koné Amadou, chauffeur de taxi-compteur, qui dit être fatigué de l’embouteillage et de l’état de la route. « Cela fait presque 2h de temps que je suis dans cet embouteillage. J’ai déposé un client. Et me voici bloqué depuis 1h. Sur la voie, avec les gros camions garés de part et d’autre c’est trop compliqué. Il faut mettre de l’ordre. Les forces de l’ordre doivent veiller à la circulation le temps que les autorités pensent à réhabiliter la voie principale », propose le conducteur.

Les caniveaux sont bouchés et gènent la circulation
Ouattara Hamed, convoyeur dans un mini car qui fait la ligne Abobo-Port autonome, se demande : « C’est quand cette voie sera faite pour nous libérer ? Nous sommes fatigués, on ne peut plus travailler », se plaint-il.
Et avec un air mélancolique, raconte : « Le temps que nous ne passons pas dans l’embouteillage entre Treichville et Abobo, c’est ce temps que nous passons entre Treichville et le terminus du Bus 19. Nous passons pratiquement entre 3 et 4h du temps dans l’embouteillage. Il y a des jours nous chargeons ici à 14h, avant de quitter le port, il est 17h. C’est très compliqué. Nous ne pouvons pas travailler car, nos journées sont gâchées. De trois voyages en aller-retour port-Abobo, nous sommes passés à un seul voyage », explique Ouattara Hamed.
Et de supplier le gouvernement de faire le tronçon ou l’agrandir afin que les activités économiques du port puissent avancer.