"Caravane de la liberté": Sonko et Diome dos à dos

Ousmane Sonko et Antoine Félix Diome se rejettent la responsabilité des échauffourées. (Ph: Dr)
Ousmane Sonko et Antoine Félix Diome se rejettent la responsabilité des échauffourées. (Ph: Dr)
Ousmane Sonko et Antoine Félix Diome se rejettent la responsabilité des échauffourées. (Ph: Dr)

"Caravane de la liberté": Sonko et Diome dos à dos

C’est dans un post sur son compte Twitter que l’opposant sénégalais, Ousmane Sonko, a chargé le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, qui l'a intercepté et mis fin à son périple de Ziguinchor, dont il est le maire, vers Dakar où il a été conduit manu militari par les forces de l’ordre.

Se faisant écho le 28 mai du bras de fer qu’Ousmane Sonko avait entamé avec le pouvoir, l’agence de presse turque, Anadolu, a indiqué : « Les autorités sénégalaises ont mis un terme à la "caravane de la liberté" de l'opposant Ousmane Sonko pour non-respect de la réglementation et trouble à l’ordre public, a annoncé dimanche le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome ».

Relativement aux affaires saisies dans son cortège et dont le ministre de l’Intérieur a dit qu’ils comprenaient des armes, Ousmane Sonko bat en brèche les accusations et attaque le pouvoir. « Dieu Seul sait ce que le régime est capable d’introduire dans mes biens illégalement saisis ainsi que d’autres effets personnels contenus dans mon sac de voyage et je dégage toute responsabilité par rapport à cela », a-t-il lancé.

Ousmane Sonko a également profité de l’occasion pour donner sa version des faits. « Après nous avoir mis séparément dans des véhicules, ils ont conduit le mien jusqu’à Kaolack pour revenir dire ensuite qu’ils y ont trouvé une seconde arme à feu, à laquelle Antoine Félix Diome a fait allusion dans sa sortie », a-t-il expliqué.

L’opposant ne manque l’occasion de régler ses comptes avec Antoine Félix Diome, en lui lançant une pique : « Énième forfaiture d’un ministre de l’Intérieur, habitué de la contrefaçon même de rapports d’autopsie ! ».

C’est dire si Ousmane Sonko digère difficilement l’interruption de sa « Caravane de la liberté » qui devait s’achever par « le combat final » qu'il entendait livrer avec le Chef de l’État, Macky Sall.