Bouaké : Le corps enseignant sensibilisé à l’autisme

Après la sensibilisation, les enseignants ont promis avoir un autre regard sur les enfants autistes qu'ils ont en charge dans leurs classes. (Ph: Dr)
Après la sensibilisation, les enseignants ont promis avoir un autre regard sur les enfants autistes qu'ils ont en charge dans leurs classes. (Ph: Dr)
Après la sensibilisation, les enseignants ont promis avoir un autre regard sur les enfants autistes qu'ils ont en charge dans leurs classes. (Ph: Dr)

Bouaké : Le corps enseignant sensibilisé à l’autisme

Le 30/05/23 à 01:24
modifié 30/05/23 à 01:24
L’association « Parents au cœur bleu » a organisé, récemment, dans la cour de la préfecture de Bouaké, une journée de sensibilisation et d’échange sur l’autisme à l’intention du corps enseignant de la capitale de Gbêkê.

C’était en présence de Sylvie Traha, sous-directeur de l’Education pour tous à la direction des écoles, lycées et collèges au ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation.

Diane Licko Magouri, présidente de l’association « Parents au cœur bleu », elle-même mère d’un enfant âgé de 13 ans atteint de l’autisme, a expliqué que cette journée vise à attirer l’attention du corps enseignant sur les pratiques que les enseignants pourraient mettre en place afin d’aider à la prise en charge scolaire des enfants atteints d’autisme.

« A travers cette journée, nous voulons changer le regard sur ces enfants, mais aussi mettre fin à tous les préjugés les concernant », a-t-elle interpellé.

Aussi a-t-elle invité les parents qui ont des enfants autistes à ne pas les cacher dans les maisons. « Nous voulons faire savoir à ces parents et aux autres qu’avoir un enfant autiste n’est pas une malédiction », a-t-elle martelé.

Sylvie Traha est venue appuyer cette action de l’association car convaincue que c’est par la sensibilisation que le corps enseignant et l’ensemble de la population seront amenés à comprendre que ces enfants qui ont des troubles comportementaux, ont aussi droit à l’éducation comme les autres enfants dits normaux.

D’ailleurs, dira-t-elle, depuis 2013, le ministère a autorisé que ces enfants différents des autres puissent être admis dans tous les établissements scolaires ordinaires.

« Avant, il y avait des écoles spécialisées destinées à ces enfants. Ce qui n’est plus le cas depuis quelques années. Il s’agit de donner à tous les enfants les mêmes chances », a-t-elle révélé.


Le 30/05/23 à 01:24
modifié 30/05/23 à 01:24