Turquie : Erdogan réitère la poursuite de la politique Islamo-conservatrice contre l’homosexualité

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Turquie : Erdogan réitère la poursuite de la politique Islamo-conservatrice contre l’homosexualité

En déclarant sur son compte Twitter : « il est maintenant temps de protéger la volonté de notre peuple », juste après sa victoire au second tour de l’élection présidentielle le 28 mai 2023 avec environ 52 % des voix, le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, fait notamment allusion à la l’aspect Islamo-conservateurs de sa vision politique précisément à la situation de la communauté LGBT entre autres. Parce qu’au moment où il rempile pour un autre mandat de cinq ans, après 21 ans aux commandes de la Turquie, le Raïs cité par LSI Africa sur son compte Twitter a déclaré : « Nous ne soutenons pas l'homosexualité, et la famille est sacrée pour nous, et nous briserons la main de quiconque essaie de l’exposer ».
Cette question va certainement être l’une de celles qui compliquent les relations avec les Occidentaux. Lesdites relations sont bien résumées par la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Ecole de politique appliquée au sein de l’Université de Sherbrooke au Québec (Canada) dans une étude publiée le 24 janvier 2023. « Le 18 septembre 2022, une manifestation anti LGBTQ+ avait lieu dans les rues d’Istanbul, dans un pays qui certes ne pénalise pas l’homosexualité, mais où elle reste très mal vue. Pourtant, la Turquie fait partie de l’Organisation du Traité Atlantique Nord (OTAN) et souhaite intégrer l’Union européenne, ces deux institutions regroupant en grande majorité des États dit « progressistes », peut-on lire sur le site Internet de l’institution universitaire.

Une action qui s'inscrit dans la durée
Durant la campagne, l’évolution de la politique du Président turc vis-à-vis de la communauté LGBT vers un durcissement qui dérange les plusieurs membres de l’Otan est donc attendu par des observateurs de la situation turque. Un membre de cette communauté cité par Le Point dans un article paru le 23 février 2021, explique : « Avant, il y avait une vague de haine, puis ça se calmait. Mais là, ça dure depuis des mois, c'est en train de devenir un tsunami ».

Tout porte à croire que la Turquie ne sera pas forcément une destination prisée les homosexuels, parce que Recep Tayyip Erdogan s'inscrit dans la durée à la tête du pays. Cité par LSI Africa sur son compte Twitter, il a déclaré : " si Dieu le veut, nous serons dignes de votre confiance. Nous serons dignes comme nous l'avons été pendant 21 ans. Comme je l'ai dit, nous serons ensemble non pas jusqu'au marché, mais jusqu'à la tombe".