Selon le Pr Koné Inza, le Centre suisse compte s’ouvrir à la sous-région. (Franck YEO)
Santé animale et humaine: Le Centre suisse mène des recherches avant-gardistes, selon le Pr Koné Inza
Le Pr Koné Inza, directeur général du Centre suisse de recherches scientifiques en Côte d’Ivoire (Csrs), a indiqué le vendredi 26 mai 2023, dans ses locaux à Adiopodoumé, que sa structure mène des recherches avant-gardistes dans plusieurs domaines que sont la biodiversité, la sécurité alimentaire, la santé animale et humaine, la santé environnementale et dans le domaine de la gouvernance de façon transversale.
Il a livré cette information à l’occasion de la journée d’échange et d’imprégnation sur les acquis et les perspectives du Csrs, dans le cadre de la 3e édition de la quinzaine internationale de la science et des technologies (Qist), qu’organise la direction générale de la recherche et de l’innovation (Dgri) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
« Nous sommes une des locomotives de la production scientifique en Côte d’Ivoire, de la production de connaissances dans chacun de ces domaines. Et nous veillons à ce que ces connaissances soient traduites en actions de développement sur le terrain », a expliqué le directeur général du Csrs.
Selon lui, cette recherche se veut transformationnelle, orientée vers le développement durable et que les résultats sont palpables aussi bien au niveau des communautés, des décideurs que des politiques de façon générale. « Nous impactons tous ces différents domaines », dit-il, soulignant qu’au niveau de Taabo, le Csrs a un système de surveillance démographique et sanitaire qui permet de récolter des données à temps réel sur les incidences de mortalité, de naissances, d’immigration et l’incidence de certaines maladies.
« Nous avons mené des recherches pointues sur le traitement de l’ulcère de burili et d’autres plaies par exemple liées aux morsures des serpents c’est-à-dire des plaies chroniques très invalidantes. La méthode que nous utilisons est la thermothérapie c’est-à-dire le traitement par la chaleur », explique Pr Koné Inza.
A l’en croire, cette méthode n’est pas très médicamenteuse et elle est facile d’application. L’objectif est d’impacter la politique de l’Oms en matière de traitement de ce genre de plaies. Ce succès est lié non seulement à l’innovation de la thermothérapie, mais aussi à l’application de la nutrition.
« Ces victimes d’ulcère de burili s’interdisent certains aliments traditionnellement alors que ces aliments sont censés favoriser la cicatrisation. Ce que nous faisons pour contourner ces contraintes sociologiques, est de réintroduire dans leur nutrition ce qu’ils ne connaissent pas encore et qui ont les mêmes valeurs que ces aliments comme les fruits, la patate hachée et cela fait qu’il y a de l’engouement vers notre centre parce que la guérison est plus rapide, efficace et définitive », dit-il.
En perspective, le Csrs compte acquérir un microscope électronique pour révolutionner la façon de dispenser l’enseignement dans les universités publiques de Côte d’Ivoire et de faire de la recherche. « Très peu d’institutions sont dotées d’un tel outil en Afrique de l’ouest. Nous allons être la deuxième institution en Côte d’Ivoire à avoir cet outil. Cela nous permettra d’aller dans une direction où nous n’avons pas été jusqu’à présent, d’approfondir certaines recherches dans différents domaines », a souligné le directeur général du Csrs.
Il s’agit également pour le Centre suisse de s’ouvrir à la sous-région, ce qui nécessite le développement des infrastructures pour pouvoir héberger des programmes d’envergure.
Pour sa part, le Pr Bamba Aboudramane, directeur de la recherche au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a rappelé que la Qist vise à promouvoir la science, la technologie et l’innovation auprès des élèves et étudiants vu les faibles proportions de ceux-ci dans les filières scientifiques en Côte d’Ivoire.
L’objectif est de constituer des ressources humaines de qualité pour le développement socio-économique de la Côte d’Ivoire.
Selon lui, dans les décennies à venir, la plupart des emplois qui seront offerts, seront dans le domaine de la science, la technologie et l’innovation. Mais il s’agit également de montrer le service rendu par la recherche et l’innovation à la communauté. En d’autres termes, il s’agit de montrer la contribution des institutions aux actions du gouvernement pour faire face aux défis actuels du pays.
Les innovations de cette édition sont : l’appropriation des activités de la quinzaine par les instituions et de montrer ce que la quinzaine apporte afin que les partenaires techniques et financiers, les décideurs politiques sachent ce qui est réellement fait.
« Nous sommes une des locomotives de la production scientifique en Côte d’Ivoire, de la production de connaissances dans chacun de ces domaines. Et nous veillons à ce que ces connaissances soient traduites en actions de développement sur le terrain », a expliqué le directeur général du Csrs.
Selon lui, cette recherche se veut transformationnelle, orientée vers le développement durable et que les résultats sont palpables aussi bien au niveau des communautés, des décideurs que des politiques de façon générale. « Nous impactons tous ces différents domaines », dit-il, soulignant qu’au niveau de Taabo, le Csrs a un système de surveillance démographique et sanitaire qui permet de récolter des données à temps réel sur les incidences de mortalité, de naissances, d’immigration et l’incidence de certaines maladies.
« Nous avons mené des recherches pointues sur le traitement de l’ulcère de burili et d’autres plaies par exemple liées aux morsures des serpents c’est-à-dire des plaies chroniques très invalidantes. La méthode que nous utilisons est la thermothérapie c’est-à-dire le traitement par la chaleur », explique Pr Koné Inza.
A l’en croire, cette méthode n’est pas très médicamenteuse et elle est facile d’application. L’objectif est d’impacter la politique de l’Oms en matière de traitement de ce genre de plaies. Ce succès est lié non seulement à l’innovation de la thermothérapie, mais aussi à l’application de la nutrition.
« Ces victimes d’ulcère de burili s’interdisent certains aliments traditionnellement alors que ces aliments sont censés favoriser la cicatrisation. Ce que nous faisons pour contourner ces contraintes sociologiques, est de réintroduire dans leur nutrition ce qu’ils ne connaissent pas encore et qui ont les mêmes valeurs que ces aliments comme les fruits, la patate hachée et cela fait qu’il y a de l’engouement vers notre centre parce que la guérison est plus rapide, efficace et définitive », dit-il.
En perspective, le Csrs compte acquérir un microscope électronique pour révolutionner la façon de dispenser l’enseignement dans les universités publiques de Côte d’Ivoire et de faire de la recherche. « Très peu d’institutions sont dotées d’un tel outil en Afrique de l’ouest. Nous allons être la deuxième institution en Côte d’Ivoire à avoir cet outil. Cela nous permettra d’aller dans une direction où nous n’avons pas été jusqu’à présent, d’approfondir certaines recherches dans différents domaines », a souligné le directeur général du Csrs.
Il s’agit également pour le Centre suisse de s’ouvrir à la sous-région, ce qui nécessite le développement des infrastructures pour pouvoir héberger des programmes d’envergure.
Pour sa part, le Pr Bamba Aboudramane, directeur de la recherche au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a rappelé que la Qist vise à promouvoir la science, la technologie et l’innovation auprès des élèves et étudiants vu les faibles proportions de ceux-ci dans les filières scientifiques en Côte d’Ivoire.
L’objectif est de constituer des ressources humaines de qualité pour le développement socio-économique de la Côte d’Ivoire.
Selon lui, dans les décennies à venir, la plupart des emplois qui seront offerts, seront dans le domaine de la science, la technologie et l’innovation. Mais il s’agit également de montrer le service rendu par la recherche et l’innovation à la communauté. En d’autres termes, il s’agit de montrer la contribution des institutions aux actions du gouvernement pour faire face aux défis actuels du pays.
Les innovations de cette édition sont : l’appropriation des activités de la quinzaine par les instituions et de montrer ce que la quinzaine apporte afin que les partenaires techniques et financiers, les décideurs politiques sachent ce qui est réellement fait.