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Travail forcé : L’Ong américaine "Vérité" renforce les capacités du Cndh
L’Ong américaine "Vérité" dirigée par Amourlaye Touré, a procédé, le 25 mai 2023, au renforcement des capacités des conseillers centraux et du personnel d’appui du Conseil national des droits de l'homme (Cndh) sur les indicateurs de travail forcé.
Si, selon la Convention n° 29 de l’Organisation internationale du travail (Oit) sur le travail forcé de 1930, ratifié par notre pays le 21 novembre 1960, « le terme travail forcé ou obligatoire désignera tout travail ou service exigé d'un individu sous la menace d'une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert de plein gré », il s’agissait pour ,"Vérité" d’apporter beaucoup plus d’informations sur cette notion.
« En Côte d’Ivoire, des efforts sont faits pour éliminer la traite des êtres humains à travers la mise en place de normes et de structures opérationnelles dont l’action peut impacter durablement ce phénomène », a indiqué Mme Namizata Sangaré, la présidente du Cndh à l’ouverture de cette session de formation. Aussi a-t-elle rappelé que l’article 5 de la constitution ivoirienne interdit « l’esclavage, la traite des êtres humains, le travail forcé, la torture physique ou morale, les traitements inhumains, cruels, dégradants et humiliants, les violences physiques, les mutilations génitales féminines ainsi que toutes les autres formes d’avilissement de l’être humain. »
Toutefois, force est de constater que le travail de prévention et de lutte contre les phénomènes de la traite et des pires formes de travail des enfants doit se poursuivre. De nombreuses personnes encore victimes d’abus, d’exploitation et de maltraitance continuent de souffrir en silence, malgré l’existence de mécanismes institutionnels de protection sociale et de prise en charge. C’est en ce sens que l’action de "Vérité" trouve tout son sens afin de permettre aux conseillers aux droits de l’homme et au personnel d’être mieux outillés pour lutter efficacement contre le travail forcé et la traite des êtres humains, de s’approprier les normes internationales y relatives, de mieux connaitre les cadres juridiques et politiques de la Côte d'Ivoire relatifs à ces deux phénomènes.
Pour atteindre ces résultats, bien évaluer les risques il est indispensable de bien appréhender les causes profondes du travail forcé, d’en évaluer les risques afin de mieux les prévenir. C’est à ces conditions que le Cndh en partenariat avec les ministères compétents et les autres acteurs pertinents du secteur pourront conduire des interventions efficaces en utilisant les indicateurs contextualisés prenant en compte les spécificités de la Côte d’Ivoire a indiqué le Directeur-Pays de "Verité".
Signalons que "Vérité" est une Ong américaine crée en 1995 dans l’Etat de Massachussetts avec pour vision un monde où le milieu du travail est débarrassé de tous abus et injustices.
En Côte d’Ivoire, "Vérité" met en œuvre le projet sur les indicateurs de travail forcé (FLIP-Forced Labor Indicators Project), sur un financement du ministère américain du travail.
Infos: Cndh
« En Côte d’Ivoire, des efforts sont faits pour éliminer la traite des êtres humains à travers la mise en place de normes et de structures opérationnelles dont l’action peut impacter durablement ce phénomène », a indiqué Mme Namizata Sangaré, la présidente du Cndh à l’ouverture de cette session de formation. Aussi a-t-elle rappelé que l’article 5 de la constitution ivoirienne interdit « l’esclavage, la traite des êtres humains, le travail forcé, la torture physique ou morale, les traitements inhumains, cruels, dégradants et humiliants, les violences physiques, les mutilations génitales féminines ainsi que toutes les autres formes d’avilissement de l’être humain. »
Toutefois, force est de constater que le travail de prévention et de lutte contre les phénomènes de la traite et des pires formes de travail des enfants doit se poursuivre. De nombreuses personnes encore victimes d’abus, d’exploitation et de maltraitance continuent de souffrir en silence, malgré l’existence de mécanismes institutionnels de protection sociale et de prise en charge. C’est en ce sens que l’action de "Vérité" trouve tout son sens afin de permettre aux conseillers aux droits de l’homme et au personnel d’être mieux outillés pour lutter efficacement contre le travail forcé et la traite des êtres humains, de s’approprier les normes internationales y relatives, de mieux connaitre les cadres juridiques et politiques de la Côte d'Ivoire relatifs à ces deux phénomènes.
Pour atteindre ces résultats, bien évaluer les risques il est indispensable de bien appréhender les causes profondes du travail forcé, d’en évaluer les risques afin de mieux les prévenir. C’est à ces conditions que le Cndh en partenariat avec les ministères compétents et les autres acteurs pertinents du secteur pourront conduire des interventions efficaces en utilisant les indicateurs contextualisés prenant en compte les spécificités de la Côte d’Ivoire a indiqué le Directeur-Pays de "Verité".
Signalons que "Vérité" est une Ong américaine crée en 1995 dans l’Etat de Massachussetts avec pour vision un monde où le milieu du travail est débarrassé de tous abus et injustices.
En Côte d’Ivoire, "Vérité" met en œuvre le projet sur les indicateurs de travail forcé (FLIP-Forced Labor Indicators Project), sur un financement du ministère américain du travail.
Infos: Cndh