Actions sociales : Une fondation se met au service des jeunes d’Anyama

La fondatrice, Zarour Rachelle Bictogo, a décliné les grandes lignes des actions de sa fondation en présence de son frère, Ryad Zarour, également membre de la structure. (Ph: Dr)
La fondatrice, Zarour Rachelle Bictogo, a décliné les grandes lignes des actions de sa fondation en présence de son frère, Ryad Zarour, également membre de la structure. (Ph: Dr)
La fondatrice, Zarour Rachelle Bictogo, a décliné les grandes lignes des actions de sa fondation en présence de son frère, Ryad Zarour, également membre de la structure. (Ph: Dr)

Actions sociales : Une fondation se met au service des jeunes d’Anyama

Le 24/05/23 à 20:28
modifié 24/05/23 à 20:28
Ils veulent perpétuer les actions de leur défunt père, Habib Zarour, ancien adjoint au maire. Il fut également chef du village, président du Rio sport d’Anyama et s’était investi dans le social.

Aussi les enfants Zarour mettent-ils à la disposition de la commune d’Anyama, une fondation. Dénommée ‘’Fondation Rachelle Zarour’’, cette structure sera présentée le 4 juin prochain.

L’information a été donnée par la fondatrice, Zarour Rachelle Bictogo, lors d’une rencontre avec la presse, le 23 mai, aux Deux-Plateaux Vallons. « J’y pensais depuis très longtemps. Notre papa s’est toujours lancé dans le social. Nous voulons perpétuer cette initiative », a-t-elle expliqué en présence de l’un des membres de la fondation, Zarour Ryad.

En effet, cette institution aura pour mission, selon sa première responsable, d’œuvrer pour l’alphabétisation des jeunes et des enfants de la commune d’Anyama, de leur donner des cours d’informatique, mais surtout, de soutenir les élèves et étudiants en accordant des bourses scolaires aux plus méritants dans différents collèges et lycées de la municipalité.

« Nous allons également partager des kits alimentaires dans différents quartiers. Nous avons prévu plusieurs activités. Déjà le premier jour, nous allons donner des cours d’informatique aux enfants. Nous allons échanger avec les parents qui seront là et faire des dons. La particularité de notre fondation, c’est que nous sommes prêts à aider la jeunesse. Surtout que le Président de la République a décrété l’année 2023, année de la jeunesse. Il s’agit de faire prendre conscience aux jeunes, de leur faire savoir que cette fondation est là pour eux », a précisé Zarour Rachelle Bictogo.

Elle a, par ailleurs, assuré que des fonds ont été déjà collectés pour cette cause noble. « Nous sommes 13 membres fondateurs et nous avons déjà collecté des fonds pour la fondation. C’est vrai qu’on aura besoin de partenaires, de sponsoring, mais nous sommes déjà actifs et prêts à aider. Les adultes qui ne sont pas scolarisés peuvent être reçus à la fondation, les enfants scolarisés également. Nous allons travailler en collaboration avec le centre social, afin qu’il nous mette à disposition des enfants qui ne sont pas scolarisés. Tout est gratuit. Nous faisons du social et tous les parents peuvent venir avec leurs enfants », a-t-elle rassuré.

Tout en espérant relever ce challenge, Zarour Rachelle Bictogo ambitionne d’étendre ses actions à différentes villes de l’intérieur du pays. « Il sera question d’organiser des activités caritatives pour financer la fondation, tout en faisant appel à d’autres structures publiques et privées », a-t-elle confié.


Le 24/05/23 à 20:28
modifié 24/05/23 à 20:28