Chirurgie Cardiaque et Thoracique : La mise en place d'une caisse centrale pour réduire le coût de l'opération en Afrique, annoncée
L'Azalaï Hôtel d’Abidjan Marcory accueille les 29 et 29 novembre 2024, deux conférences internationales conjointes : la 3ᵉ Édition de la Conférence de l’Académie Africaine de Chirurgie Pédiatrique et Congénitale du Cœur et la 9ᵉ Édition de la Conférence de l’Association Africaine des Chirurgiens Thoraciques et Cardio-Vasculaires. Placé sous le haut patronage du Premier Ministre et la présidence du Ministre de la Santé, ce rendez-vous se veut une plateforme majeure pour discuter du thème : « La Chirurgie Cardiaque en Afrique : Défis Actuels ».
Le professeur Koffi Hervé Yangni-Angaté, président de l’Association Africaine des Chirurgiens Thoraciques et Cardio-Vasculaires, président de l’Association Africaine des Chirurgiens Cardiaques a expliqué qu’actuellement, une intervention coûte entre 5 et 10 millions de Fcfa. Cela dépasse largement les moyens des populations. Avec une caisse centrale, ils pourront mutualiser les ressources et réduire les coûts de manière drastique. Il estime qu’il sera possible de diviser par deux les dépenses liées à chaque intervention.
Cette initiative s’inscrit, selon lui dans une double démarche d’amélioration de l’accessibilité financière et géographique. En Côte d’Ivoire, par exemple, un deuxième institut de cardiologie verra bientôt le jour à Bouaké pour desservir les régions du centre et du nord. Le président de l’association a souligné qu’il est impératif de rapprocher les soins des populations. Ce modèle pourrait inspirer d’autres pays africains.
Au-delà de ces solutions, les participants ont plaidé pour que la chirurgie cardiaque soit intégrée dans les programmes de couverture maladie universelle. L’idée d’allouer 0,1 % des budgets nationaux au développement de cette spécialité a également été mise sur la table. « Si nous réussissons à convaincre les États d’adopter cette mesure, nous pourrons sauver 75 % des patients actuellement condamnés faute de moyens. La majorité d’entre eux sont des enfants de moins de 15 ans. C’est une urgence humaine et sanitaire », a-t-il ajouté.
Le docteur Adama Sawadogo, chef de service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire au Burkina Faso, a quant à lui mis en lumière les difficultés rencontrées. « Les équipes chirurgicales sont insuffisantes en qualité et en quantité, et il est difficile de fidéliser les membres en raison du manque de ressources humaines, de financement et de logistique», a-t-il souligné.
Le docteur Baba Ibrahima Diarra, chirurgien thoracique et cardiovasculaire au Mali à son tour a souligné l’importance de ces rencontres : « Réunissant des spécialistes africains et internationaux, ces conférences visent à inscrire la chirurgie thoracique et cardiovasculaire africaine dans une dynamique de progrès et de résilience. »
Cette initiative s’inscrit, selon lui dans une double démarche d’amélioration de l’accessibilité financière et géographique. En Côte d’Ivoire, par exemple, un deuxième institut de cardiologie verra bientôt le jour à Bouaké pour desservir les régions du centre et du nord. Le président de l’association a souligné qu’il est impératif de rapprocher les soins des populations. Ce modèle pourrait inspirer d’autres pays africains.
Au-delà de ces solutions, les participants ont plaidé pour que la chirurgie cardiaque soit intégrée dans les programmes de couverture maladie universelle. L’idée d’allouer 0,1 % des budgets nationaux au développement de cette spécialité a également été mise sur la table. « Si nous réussissons à convaincre les États d’adopter cette mesure, nous pourrons sauver 75 % des patients actuellement condamnés faute de moyens. La majorité d’entre eux sont des enfants de moins de 15 ans. C’est une urgence humaine et sanitaire », a-t-il ajouté.
Le docteur Adama Sawadogo, chef de service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire au Burkina Faso, a quant à lui mis en lumière les difficultés rencontrées. « Les équipes chirurgicales sont insuffisantes en qualité et en quantité, et il est difficile de fidéliser les membres en raison du manque de ressources humaines, de financement et de logistique», a-t-il souligné.
Le docteur Baba Ibrahima Diarra, chirurgien thoracique et cardiovasculaire au Mali à son tour a souligné l’importance de ces rencontres : « Réunissant des spécialistes africains et internationaux, ces conférences visent à inscrire la chirurgie thoracique et cardiovasculaire africaine dans une dynamique de progrès et de résilience. »