Antonia Sodonon: La diplomate dont le lobbying favorise l’institutionnalisation du Genre dans les Universités ivoiriennes

Mme Antonia Ngabala-Sodonon et Professeur Adama Diawara
Mme Antonia Ngabala-Sodonon et Professeur Adama Diawara
Mme Antonia Ngabala-Sodonon et Professeur Adama Diawara

Antonia Sodonon: La diplomate dont le lobbying favorise l’institutionnalisation du Genre dans les Universités ivoiriennes

Le 16/05/23 à 10:17
modifié 16/05/23 à 18:21
Les Violences Basées sur le Genre (Vbg) sont une malheureuse réalité dans les Universités ivoiriennes notamment à l’Université Félix Houphouët Boigny (Ufhb) comme l’atteste l’enquête sur le harcèlement sexuel réalisée par l’Oong Cpdefm qui a révélé 69 cas enregistrés pour l’année 2022 avec un taux de 80% d’étudiantes exposées à ce phénomène sur le campus.

Si la communication autour de ces chiffres a favorisé la prise de conscience de l’opinion nationale, plus particulièrement du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique avec à sa tête le Professeur Adama Diawara, l’action de Madame Antonia Ngabala-Sodonon, Représentante Résidente d’Onu Femmes Côte d’Ivoire, a grandement contribué à traduire les paroles en actes concrets en faveur de l’amélioration de la condition de la femme et de la jeune fille dans l’enseignement supérieur.

En effet, les pourparlers de cette dernière avec le Ministre, a permis le jeudi 20 avril 2023, l’institutionnalisation officielle des clubs genre au sein des Universités : « L’Onu Femmes Côte d’Ivoire est fière de contribuer, en collaboration avec ses partenaires, à l’écriture de ce pan important de l’histoire de l’institutionnalisation du genre dans l’enseignement supérieur. Et, poursuivons la mobilisation des porteurs d’engagement et des leaders des Coalitions d’action de la campagne Génération Egalité intervenant en Côte d’Ivoire.»

OnuFemmes
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Pour Sylvia Apata, Activiste-féministe, Cofondatrice de l’Ong Cpdefm, « L’excellent lobbying de Mme Sodonon qui a permis l’institutionnalisation des Clubs Genre dans nos Universités est à saluer. Ces clubs, en plus d'œuvrer pour une meilleure représentativité des femmes dans l'enseignement supérieur, permettront, du fait de leur proximité avec les étudiant.e.s, de répertorier et traiter les cas de VBG constatées. Quand la diplomatie est au service de l’engagement, cela produit le changement. »

Elle remercie par ailleurs le Professeur Diawara pour cet important acte en faveur de la gente féminine et l’encourage vivement à poursuivre les efforts afin d’atteindre la tolérance zéro Vbg dans les Universités ivoiriennes.



Le 16/05/23 à 10:17
modifié 16/05/23 à 18:21