Photo de famille pour immortaliser l'événement. (Ph: ISMI)
Lutte contre la criminalité maritime: Le personnel féminin des forces de sécurité de la sous-région formé
Une vingtaine de femmes, issues des forces de sécurité de différents Etats du golfe de Guinée, prennent part du 8 au 19 mai 2023, à un séminaire de formation, à l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm), à Yopougon.
Initié par l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi) de ladite académie, ce séminaire a pour objet de permettre aux participantes d’être mieux outillées en matière de constatation des infractions de piraterie maritime, de vol à main armée et de trafics illicites, d’enquête, de gestion d’une scène de crime et de fouille des navires.
Les auditrices proviennent essentiellement de la Marine militaire, des Affaires maritimes, des Douanes et de la Police.
Le thème retenu pour cette formation est : « Exercice des pouvoirs de police en mer pour les personnels féminins : cas de vol à main armée, piraterie maritime et des trafics illicites ».
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Colonel Aya Odette épouse Coulibaly, Conseillère technique maritime, représentant le ministre des Transports.
Elle a salué cette initiative qui répond, selon elle, favorablement à la demande de la Résolution 1235 des Nations unies, proposant d’instaurer une représentation très accrue de la gent féminine à tous les niveaux avec l’augmentation du taux de participation des femmes à la résolution des conflits et aux processus de paix aussi bien en interne qu’en opération de maintien de la paix.
Elle a aussi rappelé quelques chantiers majeurs entrepris par le gouvernement en vue de renforcer la place de la femme dans le tissu socio-économique. Notamment, la Constitution du 8 novembre 2016 qui assure la protection des femmes contre toutes les formes de violences, renforce leurs droits politiques et promeut la parité dans l’accès aux responsabilités dans les administrations publiques et privées, la loi du 14 octobre 2019 sur la représentativité des femmes dans les assemblées élues qui institue un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats présentés pour tous les scrutins.
Le secrétaire permanent de l’action de l’Etat en mer, Abroulaye Fofana, a indiqué, pour sa part, qu’en organisant cette session de formation à l’intention du personnel féminin exclusivement, l’Ismi se met en phase avec l’Objectif pour le développement durable (Odd).
« Je voudrais féliciter le directeur général de l’Arstm et le directeur de l’Ismi pour l’effort visant à contribuer à l’atteinte de cet objectif par l’organisation de ce stage de formation. Qui a pour but de rehausser le niveau de participation des femmes dans les missions de police en mer », a-t-il lancé.
Le directeur général de l’Arstm, le Colonel Karim Coulibaly, a, quant à lui, souligné que cette attention particulière accordée au personnel féminin s’inscrit dans le cadre de la tendance mondiale actuelle, visant à responsabiliser davantage les femmes au plan professionnel en vue de répondre à l’appel de la promotion du genre.
En effet, dira-t-il, le secteur maritime et portuaire, et en particulier les domaines de la navigation et de la sécurité sont marqués par une discrimination séculaire à l’égard des femmes. « Or, la présence de la femme dans les secteurs socio-économiques d’un Etat y compris le secteur de la sécurité, garantit le développement », a-t-il poursuivi.
Les auditrices proviennent essentiellement de la Marine militaire, des Affaires maritimes, des Douanes et de la Police.
Le thème retenu pour cette formation est : « Exercice des pouvoirs de police en mer pour les personnels féminins : cas de vol à main armée, piraterie maritime et des trafics illicites ».
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Colonel Aya Odette épouse Coulibaly, Conseillère technique maritime, représentant le ministre des Transports.
Elle a salué cette initiative qui répond, selon elle, favorablement à la demande de la Résolution 1235 des Nations unies, proposant d’instaurer une représentation très accrue de la gent féminine à tous les niveaux avec l’augmentation du taux de participation des femmes à la résolution des conflits et aux processus de paix aussi bien en interne qu’en opération de maintien de la paix.
Elle a aussi rappelé quelques chantiers majeurs entrepris par le gouvernement en vue de renforcer la place de la femme dans le tissu socio-économique. Notamment, la Constitution du 8 novembre 2016 qui assure la protection des femmes contre toutes les formes de violences, renforce leurs droits politiques et promeut la parité dans l’accès aux responsabilités dans les administrations publiques et privées, la loi du 14 octobre 2019 sur la représentativité des femmes dans les assemblées élues qui institue un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats présentés pour tous les scrutins.
Le secrétaire permanent de l’action de l’Etat en mer, Abroulaye Fofana, a indiqué, pour sa part, qu’en organisant cette session de formation à l’intention du personnel féminin exclusivement, l’Ismi se met en phase avec l’Objectif pour le développement durable (Odd).
« Je voudrais féliciter le directeur général de l’Arstm et le directeur de l’Ismi pour l’effort visant à contribuer à l’atteinte de cet objectif par l’organisation de ce stage de formation. Qui a pour but de rehausser le niveau de participation des femmes dans les missions de police en mer », a-t-il lancé.
Le directeur général de l’Arstm, le Colonel Karim Coulibaly, a, quant à lui, souligné que cette attention particulière accordée au personnel féminin s’inscrit dans le cadre de la tendance mondiale actuelle, visant à responsabiliser davantage les femmes au plan professionnel en vue de répondre à l’appel de la promotion du genre.
En effet, dira-t-il, le secteur maritime et portuaire, et en particulier les domaines de la navigation et de la sécurité sont marqués par une discrimination séculaire à l’égard des femmes. « Or, la présence de la femme dans les secteurs socio-économiques d’un Etat y compris le secteur de la sécurité, garantit le développement », a-t-il poursuivi.