Emergence des jeunes talents : La créatrice de mode émiratie Mona Al Mansouri apporte son soutien à Afrifata 2023

Dr Mona Al Mansouri, première créatrice de mode émirati 2è à partir de la gauche (Ph: Salif D.CHEICKNA)
Dr Mona Al Mansouri, première créatrice de mode émirati 2è à partir de la gauche (Ph: Salif D.CHEICKNA)
Dr Mona Al Mansouri, première créatrice de mode émirati 2è à partir de la gauche (Ph: Salif D.CHEICKNA)

Emergence des jeunes talents : La créatrice de mode émiratie Mona Al Mansouri apporte son soutien à Afrifata 2023

Le 05/05/23 à 18:43
modifié 06/05/23 à 16:38
La 3e édition du Festival Afrifata qui se tient à Rabat, au Maroc du 4 au 7 mai 2023, aura réussi à mettre sur un même plateau des femmes africaine et arabes inspirantes qui n’ont qu’une seule volonté. Et ce, à l’instar de Mme Zaineb Karroumi El Kadri, l’initiatrice d’Afrifata dans but de promouvoir une réflexion innovante sur la stratégie et les moyens de stimuler la croissance et l’influence des secteurs de la mode et du design made in Africa dans le monde. Marraine d’Afrifata, l’ambassadrice de l’art émiratie, Dr Mona Al Mansour prend part aux différentes articulations de cet événement qui promeut l’industrie culturelle africaine. « L’Afrique a de grandes potentialités en matière de créativité et il faut encourager les jeunes talents en les accompagnant », a-t-elle préconisé.

Ce projet des femmes inspirantes réunies à Rabat qui est en train de prendre l’allure d’un véritable programme bénéficie, pour ainsi dire du soutien de Dr Mona Al Mansouri, première créatrice de mode émirati. Al Mansouri estime que le Festival Afrifata doit influencer l'industrie de la mode moderne dans le cadre de l'histoire et l'évolution de la société. C’est un soutien de poids pour la promotion de l’industrie culturelle africaine à travers ce festival placé sous le haut patronage du Roi Mohamed VI.

Mme Zaineb Karroumi El Kadri, l’initiatrice d’Afrifata (Ph: Salif D.CHEICKNA)
Mme Zaineb Karroumi El Kadri, l’initiatrice d’Afrifata (Ph: Salif D.CHEICKNA)



Dans le milieu mondial du design, elle est perçue comme l'une des personnalités féminines les plus représentatives, douées, aux talents multiples. Mieux, son activisme dans la charité, dans l’autonomisation des femmes, l’éducation et le domaine culturelle la précède dans plusieurs pays du monde... Et elle entend à travers son soutien contaminer les autres créateurs.

Il faut signaler que dans l'industrie de la mode, le Dr Mona Al Mansouri a commencé sa carrière de créatrice de mode en 1991 après avoir obtenu son diplôme en génie géologique et biologique. La marraine d’Afrifata a travaillé comme ingénieur dans l'industrie géophysique pétrolière. « Afro optimisme : quel avenir pour la diaspora qui souhaite investir et créer de la richesse dans le continent ? »

Le thème de cette table ronde qui a ouvert le débat de la 3e édition du Festival African fashion talents a permis de s’apercevoir de l’engagement des créateurs africains à contribuer dans l’essor du continent. Après avoir expliqué qu’elles ont toutes subies la perspective compliquée liée au retour pour s’installer, elles restent cependant convaincues que ce passage est obligatoire. « Nous ne pouvons pas abandonner Maman Africa », ressasse Laïla Atfani Rahhal, Vice-présidente de The Voice et très active dans l’organisation du Festival Afrifata.

Pour Zaineb Karroumi El Kadri, rien est facile quel que soit l’option prise de rentrer. « Le parcours sera toujours parsemé d’embûche. Cependant, à force de persévérance l’on peut atteindre l’objectif fixé. « En 2012 quand j’ai décidé de rentrer au Maroc, on m’a dit pourquoi ? Et j’ai répondu que quelque chose m’y captive », a indiqué la promotrice d’Afrifata. En Afrique, dira-t-elle, la notion de vie humaine est mieux partagée et cela est extraordinaire. « Ce n’est pas facile d’effectuer le retour. Cependant en le réalisant, je pense avoir fait la plus belle chose de ma vie », a-t-elle affirmé.

Pour Isabel Manuel Denascimento, designer venue d’Angola, présidente de l’Association des femmes entrepreneures Afrique-Europe, il faut que les africains se donnent la main. « Nous n’avons pas le droit de regarder l’Afrique comme sans avenir. Il faut investir dans la formation, aller vers d’autres pays africains et travailler ensemble », a-t-elle proposé. Et d’ajouter : « Il faut conseiller aux africains de ne pas avoir peur d’investir sur le continent. « C’est vrai que ce n’est pas facile mais reconnaissons que le difficile n’est pas impossible. N’oublions surtout pas de transmettre notre culture à nos enfants. »

Salif D. CHEICKNA, depuis Rabat au Maroc



Le 05/05/23 à 18:43
modifié 06/05/23 à 16:38