: Les participants invités à s’impliquer effectivement dans les différentes activités de l’atelier. (DR)
: Les participants invités à s’impliquer effectivement dans les différentes activités de l’atelier. (DR)
Industrie automobile : Vers la validation du livre blanc pour sa promotion et son développement
Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme organise les 4 et 5 mai 2023, à Noom Hôtel-Plateau, un atelier de validation du livre blanc pour la promotion et le développement de l’industrie automobile en Côte d’Ivoire.
Ce livre blanc constitue le cadre d’orientation de l’action gouvernementale en matière de stratégie automobile. Il comprend 20 mesures clés à mettre en œuvre ainsi que les choix stratégiques à opérer pour faire de la Côte d’Ivoire un hub de l’industrie automobile dans la sous-région ouest-africaine.
Ces mesures sont regroupées en deux catégories, à savoir douze mesures de base qui constituent le socle minimum des mesures à mettre en œuvre pour créer les fondements d’une industrie automobile viable et huit autres dites mesures spécifiques pour l’assemblage des minibus, autobus, camions, remorques, des véhicules de tourisme ainsi que la fabrication des composants automobiles.
Pour le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, le marché automobile ivoirien dépend essentiellement des véhicules importés pour répondre à la demande intérieure, avec un impact négatif proportionnel sur la balance commerciale du pays.
« Selon les données de la douane, les importations de véhicules sont passées de 66 903 unités en 2015 à 93 397 unités en 2021. Dans le même temps, les véhicules neufs ont représenté 79% des importations en 2021 contre 34% en 2015 », a précisé le ministre Souleymane Diarrassouba.
A l’en croire, ce changement de structure des importations est dû à la politique de limitation de l’âge des véhicules d’occasion importés en Côte d’Ivoire, mise en œuvre par le gouvernement depuis décembre 2017.
Pour lui, l’ambition de la Côte d’Ivoire de développer une industrie automobile nationale qui s’inscrit dans le cadre de sa politique industrielle, vise, entre autres, à diversifier la base industrielle de la Côte d’Ivoire et accroître la valeur ajoutée afin d’améliorer l’intégration de l’économie ivoirienne dans les chaînes de valeur internationale ; créer des emplois et contribuer à renforcer la qualité des ressources humaines par l’amélioration du système de formation professionnelle en vue de répondre aux besoins de l’industrie automobile et des industries connexes, et à contribuer au succès de la politique de renouvellement du parc automobile national. Qui a pour objectif le développement durable, la sécurité routière et la perspective de la santé des populations.
« Le programme automobile que nous entendons mettre en œuvre prévoit la possibilité d’assemblage de véhicules de tourisme pour les investisseurs qui présenteraient des projets viables », a rappelé le ministre, soulignant que le gouvernement attend les conclusions des travaux en vue de l’adoption de cet important document de politique industrielle en matière automobile.
Le ministre a rappelé que le livre blanc est le fruit des réflexions menées par son département ministériel avec l’appui des experts du cabinet sud-africain B&M Analysts. Ce, dans le cadre d’une étude stratégique dont les conclusions ont été partagées et validées par l’ensemble des parties prenantes comprenant le secteur privé, les ministères techniques et les structures publiques concernées les 5 et 6 décembre 2022, à Abidjan.
C’est pourquoi il invite tous les participants à une participation franche, active et productive aux différentes activités afin de parvenir à des conclusions probantes.
Ces mesures sont regroupées en deux catégories, à savoir douze mesures de base qui constituent le socle minimum des mesures à mettre en œuvre pour créer les fondements d’une industrie automobile viable et huit autres dites mesures spécifiques pour l’assemblage des minibus, autobus, camions, remorques, des véhicules de tourisme ainsi que la fabrication des composants automobiles.
Pour le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, le marché automobile ivoirien dépend essentiellement des véhicules importés pour répondre à la demande intérieure, avec un impact négatif proportionnel sur la balance commerciale du pays.
« Selon les données de la douane, les importations de véhicules sont passées de 66 903 unités en 2015 à 93 397 unités en 2021. Dans le même temps, les véhicules neufs ont représenté 79% des importations en 2021 contre 34% en 2015 », a précisé le ministre Souleymane Diarrassouba.
A l’en croire, ce changement de structure des importations est dû à la politique de limitation de l’âge des véhicules d’occasion importés en Côte d’Ivoire, mise en œuvre par le gouvernement depuis décembre 2017.
Pour lui, l’ambition de la Côte d’Ivoire de développer une industrie automobile nationale qui s’inscrit dans le cadre de sa politique industrielle, vise, entre autres, à diversifier la base industrielle de la Côte d’Ivoire et accroître la valeur ajoutée afin d’améliorer l’intégration de l’économie ivoirienne dans les chaînes de valeur internationale ; créer des emplois et contribuer à renforcer la qualité des ressources humaines par l’amélioration du système de formation professionnelle en vue de répondre aux besoins de l’industrie automobile et des industries connexes, et à contribuer au succès de la politique de renouvellement du parc automobile national. Qui a pour objectif le développement durable, la sécurité routière et la perspective de la santé des populations.
« Le programme automobile que nous entendons mettre en œuvre prévoit la possibilité d’assemblage de véhicules de tourisme pour les investisseurs qui présenteraient des projets viables », a rappelé le ministre, soulignant que le gouvernement attend les conclusions des travaux en vue de l’adoption de cet important document de politique industrielle en matière automobile.
Le ministre a rappelé que le livre blanc est le fruit des réflexions menées par son département ministériel avec l’appui des experts du cabinet sud-africain B&M Analysts. Ce, dans le cadre d’une étude stratégique dont les conclusions ont été partagées et validées par l’ensemble des parties prenantes comprenant le secteur privé, les ministères techniques et les structures publiques concernées les 5 et 6 décembre 2022, à Abidjan.
C’est pourquoi il invite tous les participants à une participation franche, active et productive aux différentes activités afin de parvenir à des conclusions probantes.