Les arnaqueurs deviennent de jour en jour plus incisifs. (Ph: Dr)
Cybercriminalité : Les arnaqueurs ne démordent toujours pas
Les arnaqueurs sur Internet ou via téléphone ne démordent pas, ils ne se découragent pas non plus, malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, les messages d’alerte aux populations quasi quotidiens.
Les astuces et autres subterfuges pour plumer de pauvres hères ne leur manquent pas. Bien au contraire, ils font preuve d’une ingéniosité qui, utilisée sous d’autres prismes, leur aurait assuré des conditions de vie meilleures et un avenir chantant.
En effet, ces derniers, espérant encore trouver des pigeons à plumer, continuent d’envoyer des messages aguichants. Ainsi, le dimanche 23 avril 2023, à 11h 55 min, nous recevons sur notre téléphone portable un short message system (sms) du 05 46 51 89 15.
« Salut je t’informe que je suis rentre en Côte d’Ivoire appel moi c’est urgent Miss : Sarah_Traoré », est-il rédigé in extenso. Certainement, l’auteur de ce message laconique truffé de fautes pensait réussir son phishing.
C’est avec ce texte en lui-même catastrophe grammaticale que le cybercriminel comptait réussir son matching. Peine perdue ! Mais il ne démord pas pour autant.
Deux jours plus tard, soit le 25 avril 2023, le même malfrat récidive. « Coucou je suis bien rentrée de Belgique. Reviens-moi si tu es dispo. Merci », écrit-il d’un 01 42 16 32 36.
Cette fois, nous croyons qu’il a bien étudié notre profil avant d’envoyer sa deuxième missive. Car, au contraire du premier sms où il n’y avait aucune ponctuation, aucune majuscule, aucun accord de participe passé, ce message-ci sacrifiait plus ou moins à ces exigences de la grammaire française.
Cependant, l’intention de fond n’a pas changé : se faire passer pour une femme. D’où l’accord de "rentrée". Un catfishing qui, malheureusement pour le cybercriminel, a atterri sous les yeux d’un lettré.
Ce genre de messages, les populations en reçoivent plein sur leurs téléphones et certains, manquant de vigilance, se sont joyeusement fait plumer comme des poulets.
Firmin NDri Bonfils
En effet, ces derniers, espérant encore trouver des pigeons à plumer, continuent d’envoyer des messages aguichants. Ainsi, le dimanche 23 avril 2023, à 11h 55 min, nous recevons sur notre téléphone portable un short message system (sms) du 05 46 51 89 15.
« Salut je t’informe que je suis rentre en Côte d’Ivoire appel moi c’est urgent Miss : Sarah_Traoré », est-il rédigé in extenso. Certainement, l’auteur de ce message laconique truffé de fautes pensait réussir son phishing.
C’est avec ce texte en lui-même catastrophe grammaticale que le cybercriminel comptait réussir son matching. Peine perdue ! Mais il ne démord pas pour autant.
Deux jours plus tard, soit le 25 avril 2023, le même malfrat récidive. « Coucou je suis bien rentrée de Belgique. Reviens-moi si tu es dispo. Merci », écrit-il d’un 01 42 16 32 36.
Cette fois, nous croyons qu’il a bien étudié notre profil avant d’envoyer sa deuxième missive. Car, au contraire du premier sms où il n’y avait aucune ponctuation, aucune majuscule, aucun accord de participe passé, ce message-ci sacrifiait plus ou moins à ces exigences de la grammaire française.
Cependant, l’intention de fond n’a pas changé : se faire passer pour une femme. D’où l’accord de "rentrée". Un catfishing qui, malheureusement pour le cybercriminel, a atterri sous les yeux d’un lettré.
Ce genre de messages, les populations en reçoivent plein sur leurs téléphones et certains, manquant de vigilance, se sont joyeusement fait plumer comme des poulets.
Firmin NDri Bonfils