Opération "Saison des pluies, zéro victime c’est possible"/Vagondo Diomandé: "Que chacun joue sa partition"

Opération "Saison des pluies, zéro victime c’est possible"/Vagondo Diomandé: "Que chacun joue sa partition"

Le 02/05/23 à 18:48
modifié 02/05/23 à 18:48
Plus qu’un slogan, c’est un appel pressant que lance le ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité (Minhas) aux populations abidjanaises à travers l’opération ‘‘Saison des pluies, zéro victime c’est possible’’ dont le top départ a été donné, le 27 avril, à l’auditorium de la Primature au Plateau.

La cérémonie marquant le démarrage des activités de présaison du Minhas, dans le cadre de la lutte contre les inondations et les pertes en vie humaine, s’est déroulée en présence du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité qui représentait le Premier ministre Patrick Achi.

Vagondo Diomandé a insisté sur la nécessité de préserver la vie humaine, de garantir la sécurité des populations et de sensibiliser encore et encore les riverains des zones à risque. « Plus jamais de drames liés à des intempéries en Côte d’Ivoire. Que chacun joue sa partition... Car c’est maintenant que nous sommes interpellés », a lancé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité.

Il a soutenu que le gouvernement ivoirien a fait sa part en construisant des infrastructures d’assainissement et de drainage. « Il nous revient d’entretenir et de préserver ces ouvrages », a poursuivi Vagondo Diomandé.

Le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité (Minhas), Bouaké Fofana, cheville ouvrière de l’opération, a relevé que l’initiative a pour objectif principal de préserver la vie des populations exposées aux risques d’inondation et d’éboulement.

« Je lance encore un appel pressant, au nom du gouvernement, à tous ceux qui vivent dans les zones à risque. Qu’ils les quittent immédiatement et volontairement », a dit le Minhas.

Bouaké Fofana a tenu à faire savoir que tous les occupants des zones cibles sont concernés. Qu’ils soient détenteurs de titre légal, de droits, d’Arrêté de concession définitive (Acd), de permis de construire ou non.

« Dès lors qu’une zone est identifiée comme site à risque d’inondation, d’effondrement ou de glissement, nous avons le devoir de déguerpir ceux qui y habitent. Même s’il y a lieu de dédommager ou de prendre des mesures compensatoires pour ceux qui ont des titres », a souligné le ministre.

Il a confié que le gouvernement ne peut rester indifférent aux dangers que courent les occupants des zones à risque. « 95% des drames sont concentrés dans des zones occupées et habitées illégalement. Puisque ces sites ne sont pas aménagés pour accueillir des populations », a révélé Bouaké Fofana.


Le 02/05/23 à 18:48
modifié 02/05/23 à 18:48