Publi-reportage/Gérard Kouassi, Directeur Général de Porteo BTP: "Nous avons gagné la confiance de l’État ivoirien par la fiabilité et l’excellence de nos infrastructures"

Gérard Kouassi, Directeur Général de Porteo BTP. (Ph: Dr)
Gérard Kouassi, Directeur Général de Porteo BTP. (Ph: Dr)
Gérard Kouassi, Directeur Général de Porteo BTP. (Ph: Dr)

Publi-reportage/Gérard Kouassi, Directeur Général de Porteo BTP: "Nous avons gagné la confiance de l’État ivoirien par la fiabilité et l’excellence de nos infrastructures"

Porteo Btp, filiale du Groupe PORTEO, participe activement à la reconstruction en cours de la Côte d'Ivoire dont elle est devenue le ''pompier des routes''. Son directeur général nous dresse dans et entretien un bilan à mi-chemin des activités.
Vous faites partie des entreprises de Btp qui réalisent depuis un moment le plus de chantiers infrastructurels en Côte d’Ivoire. A quand exactement pouvons-nous dater le début de vos activités dans le pays et comment elles se portent à ce jour ?

Cela fait maintenant 10 ans que nous réalisons des infrastructures en Côte d’Ivoire. Porteo BTP initialement connu sous le nom de « NSE-CI » est devenu un acteur de référence dans ce secteur. En effet, fort de la qualité de notre travail, notre volume d’affaires s’est progressivement accéléré et intensifié, d’abord en Côte d’Ivoire où nous sommes originellement basés, puis au Bénin à partir de 2018 ainsi qu’au Togo en 2021. Nos réalisations ont eu un impact positif considérable sur l’activité économique de la sous-région.

Les routes constituent apparemment le secteur principal de votre partenariat avec l’État de Côte d’Ivoire. Est-ce votre seul domaine d’expertise ? Combien d’années vous a-t-il fallu pour construire cette expertise ?

Effectivement, Porteo BTP, filiale du Groupe PORTEO, a gagné la confiance de l’État ivoirien par la fiabilité et l’excellence de ses infrastructures. Par ailleurs, grâce à notre réactivité et notre agilité, nous sommes parfois sollicités dans les cas d’urgence comme « pompier des routes ». Mais aujourd’hui, après 10 ans d’existence, le Groupe PORTEO est bien plus que Porteo BTP dont je suis le Directeur Général. Le groupe a étendu son champ de compétences sur toute la chaîne de valeur du BTP et de la construction, allant de l’aménagement à la gestion immobilière en passant par la conception et la production de matériaux et compte aujourd’hui 9 filiales.

Combien de kilomètres de routes avez-vous construits en Côte d’Ivoire ? Et quelles en sont les particularités ?

Au total, ce sont près de 2 000km de routes qui ont été construites en milieu urbain et rural en Côte d’Ivoire. Grâce à notre système intégré allant de la production des matières premières à la réalisation d’ouvrages en passant par les études techniques, mais également grâce à l’intensité de nos travaux de recherche et développement, nous mettons à disposition des infrastructures adaptées et de qualité afin de gagner et maintenir la confiance auprès de nos parties prenantes. Nous nous efforçons d’intégrer les technologies les plus modernes dans nos activités en les adaptant aux réalités africaines (techniques, environnementales, sociales et climatiques).

Sur quels chantiers opérez-vous actuellement ?

Les projets en cours sont étendus sur toute la Côte d’Ivoire et ne pourrions pas tous les citer. Quelques projets phares actuels sont l’autoroute de Grand- Bassam-Assouindé, le long du canal, la route Séguela-Touba ou encore la contre-allée le long de l’autoroute de Bassam entre le carrefour Anani et Port-Bouët.

Êtes-vous fiers de ce bilan à mi-chemin ?

Artisan de la première heure, le groupe contribue pleinement et directement au développement économique de la sous-région fort de ces 2 500 km de routes construites. Nous nous réjouissons du chemin parcouru tout en étant conscient du travail qui est devant nous car l’Ageroute, l’Agence de gestion des routes, fait état de 15 000 km de routes non bitumées et non praticables et 20 000 km de routes non bitumées très dégradées. Or, c’est par le réseau routier ivoirien que sont réalisés 90% des échanges marchands et non marchands.

Dans quel état sont actuellement les routes que vous avez déjà réalisées en Côte d’Ivoire ?

La qualité est notre maître mot. Cette exigence nous permet d’accomplir nos différents ouvrages dans les normes les plus strictes pour assurer la durabilité de toutes nos routes. Il nous arrive d’ailleurs souvent d’aller sur nos anciens projets afin de nous assurer de leur maintien et de leur qualité, et ce, des mois voire des années après.

Les Ivoiriens ont tendance à railler les routes qui se dégradent vite, les qualifiant même de ‘’routes biodégradables’’. Que répondez-vous à cela ? Et qu’est-ce qui explique que les routes réalisées ces dernières années ne durent pas longtemps ?

Effectivement, en Afrique, la durée de vie des routes représente un réel enjeu. Elle dépend du contexte général dans lequel les routes sont construites. Les paramètres déterminant la durabilité d’une route sont le choix des matériaux utilisés, leur qualité, le respect des normes de construction et le climat. Chez Porteo BTP, nous mettons un point d’orgue à tout cela : des routes adaptées et durables pour nos environnements.

Comment, selon vous, doit-on construire une route ? De quoi doit-on tenir compte dans la conception et la réalisation d’une route ?

Dans tout projet de construction routier, il faut prendre en compte trois éléments capitaux de la conception à la finalisation : l’humain, les populations locales, l’environnement. L’excellence et la qualité des projets menés par le Groupe PORTEO résulte de l’attention qu’il porte au recrutement, à la fidélisation des meilleurs talents : les hommes et les femmes qui composent le Groupe PORTEO sont sa force vive. Notre réussite repose largement sur l’expertise des équipes qui la composent. Par ailleurs, la confiance et le bien-être de nos clients sont précieux, nous engageons des concertations avec les autorités et la population locales pour favoriser leur implication dans le projet. Enfin, nous accordons une place importante à l’environnement en développant une politique HSE dédiée.

Votre partenariat avec l’État de Côte d’Ivoire se porte visiblement au point que vous avez été primé en 2022 comme meilleure entreprise de votre secteur. Qu’est-ce que ce prix représente pour vous ?

Ce prix représente un encouragement et une fierté. La qualité est toujours primée et c’est ce que nous continuerons toujours de fournir à nos parties prenantes.

Comment impliquez-vous les compétences locales dans l’exécution de vos projets ?

Chaque mois, ce sont des dizaines de recrutements qui sont réalisés. A cet effet, nous sommes fortement engagés dans la transmission et la formation professionnelle afin de créer des opportunités pour les talents locaux et soutenir le développement et l’évolution des compétences en Côte d'Ivoire et dans la sous-région. De plus, nous sommes impliqués dans le développement de l’économie locale et le soutien à l’entreprenariat en développant des partenariats commerciaux avec des PME locales.

Combien d’emplois directs et indirects avez-vous créés ?

Porteo BTP emploie plus de 6 000 personnes en direct dans la sous-région. A ceci s’ajoute le recours régulier et soutenu aux travailleurs saisonniers en fonction des projets et à des sous-traitants qui emploient eux-mêmes des effectifs considérables, ceci pour soutenir l’emploi local.

Quelle place occupe la responsabilité sociétale dans votre stratégie de développement et comment se décline-t-elle ?

C’est une place croissante qu’occupe la responsabilité sociétale dans notre stratégie de développement. Nous nous inscrivons d’ailleurs dans une démarche de certification des référentiels ISO 9001 V2015, 14001 V2015 et 45001 V 2018 correspondant au respect des normes en matière de Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement (QHSE).