Assemblées annuelles de la Bad 2023 : Les acteurs africains attendus à Charm el-Cheikh du 22 au 26 mai

Assemblées annuelles de la Bad 2023 : Les acteurs africains attendus à Charm el-Cheikh du 22 au 26 mai. (Ph: Bad)
Assemblées annuelles de la Bad 2023 : Les acteurs africains attendus à Charm el-Cheikh du 22 au 26 mai. (Ph: Bad)
Assemblées annuelles de la Bad 2023 : Les acteurs africains attendus à Charm el-Cheikh du 22 au 26 mai. (Ph: Bad)

Assemblées annuelles de la Bad 2023 : Les acteurs africains attendus à Charm el-Cheikh du 22 au 26 mai

Les gouverneurs, les administrateurs, les dirigeants africains et les partenaires de développement du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), se réuniront du 22 au 26 mai 2023 à Charm el-Cheikh en Egypte, pour prendre part à l’Assemblée annuelle 2023, de la Bad, autour du thème « Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ». L’information a été donnée lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le jeudi 20 avril 2023 au siège de la Bad à Abidjan Plateau.

Selon Vincent Nmehielle, secrétaire général du groupe de la Bad, Si les tendances actuelles des flux de financement climatique reçus chaque année par l’Afrique se maintiennent, un déficit de financement climatique annuel pouvant atteindre 127,2 milliards de dollar soit 76052,42 milliard de frca subsistera jusqu’en 2030. L’Afrique pourrait ainsi perdre entre « 2 % et 12 % de son PIB à l’horizon 2100 », contre moins de 1 % pour les États-Unis et d’autres pays industrialisés.

Au cours de cette assemblée annuelle 2023, qui réunira 13 chefs d’État de gouvernement africains a-t-il indiqué, les discussions vont porter sur les stratégies « les plus efficaces » pour mobiliser davantage de ressources, notamment celles provenant de leurs propres pays, ainsi que des possibilités d’investissement dans les énergies renouvelables et l’agriculture durable.

Le thème choisir reflète donc l’urgence croissante exprimée par les dirigeants africains pour une accélération marquée des efforts visant à limiter, d’ici « 2100, l’augmentation de la température à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels ». Il s’agit là d’un impératif pour protéger les pays les plus vulnérables, en particulier ceux du continent africain.

Notons que cette Assemblée annuelle du Groupe de la Banque africaine de développement se compose de réunions statutaires de ses gouverneurs - ministres des finances ou gouverneurs de banque centrale représentant les 81 pays membres - et d’évènements thématiques liés au savoir.

Elles emboîtent le pas au 27e Sommet mondial sur le climat (COP27) qui a également eu lieu à Charm el-Cheikh, en novembre 2022.A cette occasion, la Banque africaine de développement a fait entendre la voix de l’Afrique en appelant à un soutien mondial en faveur d’une transition énergétique juste, au respect des engagements en matière de financement climatique et à la nécessité d’indemniser les pays vulnérables pour les pertes et les dommages causés par les effets du climat qu’ils subissent.

Rappelons que la conférence a enregistré la présence de : Kevin Kariuki, vice-président chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Changement climatique et de la Croissance verte, Solomon Quaynor, vice-président chargé de Secteur Privé, des Infrastructures et de l’Industrialisation, Kevin Urama, économiste en chef et vice-président chargé de la Gouvernance économique et de la Gestion des connaissances et d’autres vice-présidents.

Une correspondance particulière de Danielle SERI