
Équitation : L’ambassadeur Georges Ouégnin « donne sa bénédiction » à Rania Dindane
La direction générale des Sports et le Comité national olympique avec à sa tête le président Georges N’Goan lui ont rendu les honneurs dus à son rang, avant de l'assurer du soutien sans faille de l’État de Côte d’Ivoire. Avant de retourner en Belgique où elle est née et réside, la jeune cavalière, accompagnée de son père Aruna Dindane est allée chercher la bénédiction de l’ambassadeur Georges François Ouégnin, l’ancien directeur du protocole de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire de 1960 à 2001.
Grand amateur de sport, mécène discret et amoureux de la jeunesse, Georges Ouégnin n’a pas hésité à accorder à Rania sa bénédiction afin qu’elle continue d’exceller dans le sport qu’elle a choisi. Le rêve de Rania Dindane est de disputer les Jeux olympiques du Cio.
« Avec cette mobilisation de la Côte d'Ivoire, les chevaux que nous avons, les grandes compétitions que je ferai et les points que je vais collectionner, j'ai la ferme conviction que je me qualifierai pour les Jeux olympiques de 2028 », a confié la cavalière de 18 ans, grâce à qui l'hymne national de la Côte d'Ivoire retentit partout dans le monde.

Pour la petite histoire, l’ambassadeur Georges Ouégnin n’a pas fait que donner ses lettres de noblesse au métier du protocole d’État. Il est l'un des pères fondateurs de l'Olympisme en Côte d'Ivoire.
C'est pourquoi le musée de l'olympisme dont la construction a été décidée portera son nom. Beaucoup ne le savent peut-être pas, mais Georges Ouégnin est un passionné de sport. Pratiquant lui-même lorsqu’il était jeune, il a toujours trouvé le temps, nonobstant son programme chargé aux côtés du Président Félix Houphouët-Boigny, d’encadrer la jeunesse.
Premier président de la Fédération ivoirienne de basket-ball (Fibb), Georges François Ouégnin est l’un des pères fondateurs de la Fédération ivoirienne de tennis (Fit). Il est président d’honneur du club le plus populaire du pays, l’Asec Mimosas, que dirige, depuis 1989, son frère cadet, Roger Maurice Désiré Ouégnin.
Mais il n’y a pas que le football et le basket-ball ou le tennis qui passionnent l’homme qui est resté fidèle au Père de la nation (Félix Houphouët-Boigny) durant tout son règne. Georges Ouégnin était également un passionné des arts martiaux, surtout le taekwondo qu’il s’était imposé tous les matins avant de se rendre au travail. Mais aussi les sports équestres.
D’où ce virus, cette passion équine qu’il inocule à son premier fils, Stéphane Joseph Ouégnin, aujourd’hui président de la Fédération ivoirienne d’équitation (Fie).