Côte d’Ivoire-FMI : La phénoménale capacité de mobilisation de ressources du Président Alassane Ouattara

Côte d’Ivoire-FMI : La phénoménale capacité de mobilisation de ressources du Président Alassane Ouattara

S’il subsistait encore chez certains observateurs quelques soupçons de doute sur la capacité du Président Alassane Ouattara à mobiliser des ressources financières pour soutenir le développement de la Côte d’Ivoire, les résultats des toutes dernières discussions avec le Fonds Monétaire International (FMI) achèvent de les convaincre définitivement.

En donnant à la Côte d’Ivoire une suite favorable à une demande de financement de 3,6 milliards de dollars (environ 2100 milliards de FCFA), dans un contexte mondial morose et sous-régional africain des plus incertains, pour soutenir son développement, l’institution de Bretton Woods, affirme clairement sa confiance à un pays, à sa gestion socio-économique globale, et surtout au chemin qu'il entend prendre pour son futur. La requête ivoirienne devra passer au Conseil d’Administration pour approbation finale.

A la vérité, une telle réalisation n’est guère une surprise, car le Président Alassane Ouattara a toujours fait montre d’une phénoménale capacité de mobilisation de ressources financières. Certains diraient que c’est bien là qu’il excelle le mieux. En effet, sa gouvernance depuis 2011 est jalonnée de faits d’armes de ce genre.

En mars 2018, dans le cadre de l’Eurobond, il dépêchait sur le marché financier international un commando dirigé par le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly. L’équipe, dont nous avons eu l’honneur et le privilège de faire partie, avait sillonné les places financières réputées de la City de Londres, de Wall Street à New York, tout comme de Paris, Boston et Francfort. Objectif initial : rechercher 850 millions d’euros.

Le contexte était délicat. Des bruits de bottes tentaient de se faire entendre à Abidjan, avec pour projet de faire échouer la mission et même de déstabiliser le pays. Il n’empêche, l’émissaire de Ouattara était revenu avec 1,7 milliards d’euros, soit le double de l’objectif.

Plus encore, les marchés des capitaux, subjugués par le tableau positif de l’économie ivoirienne, et indiquant une confiance totale en Ouattara, sont allés jusqu’à proposer 4,55 milliards d’euros, soit environ 5 fois plus que le montant recherché.

Amadou Gon Coulibaly a répondu qu’il ne demandait pas tant. L’opération, une performance de classe mondiale, qui avait été saluée par la communauté financière internationale, restera marquée en lettres d’or dans les annales de l’Eurobond.

Avec cet autre exploit du Président Ouattara, le FMI dit sans ambages son appréciation positive vis-à-vis de ses réformes structurelles et de ses résultats de développement socio-économique. Ce sont les efforts de cet homme, maîtrisant toutes les arcanes du développement, de l’économie et de la finance que le Fonds salue, en concluant un si important programme avec la Côte d’Ivoire.

Au total, il s’agit là, de manière éloquente, d’un hommage à un homme de grande valeur, un technocrate et un homme politique aux compétences exceptionnelles. Qu’on ne s’y trompe surtout pas ! Bretton Woods ne fait pas une faveur à un ancien collègue, fut-il un ex-Directeur Général Adjoint du FMI.

Les bailleurs de fonds, on ne le sait que trop, qu’ils soient multilatéraux ou bilatéraux, dès lors qu’il s’agit de financement, scrutent à la loupe tous les indicateurs de développement et surtout les agrégats macro-économiques, avant de conclure un programme ou de décaisser le moindre centime.

La Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la Banque Islamique de Développement... ne prêtent pas à tout-va, et surtout pas aux pays à la gouvernance politique et économique approximative, ou à ceux qui tentent de leur vendre du vent.

Les Ivoiriens, bien même avant la décision du Conseil d’Administration du FMI, ont là une autre raison d’être fiers de leur pays, avec à sa tête le Président Alassane Ouattara, un visionnaire au leadership consommé, un dirigeant apprécié du monde.

Bakary SANOGO
Journaliste, Expert en Communication pour le Développement
Ancien fonctionnaire de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement
Abidjan, Côte d’Ivoire