Construction du 4e pont: Amedé Kouakou donne deux mois aux opérateurs pour achever la première phase
Lors de la visite du chantier du 4e pont, hier, pour s’imprégner de l’état d’avancement, le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier a affirmé que les travaux sont achevés à 87%.
Le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Amedé Kouakou, était, hier, sur le chantier du 4e pont, dans le cadre d’un suivi quotidien des travaux des infrastructures routières en cours de réalisation dans la ville d’Abidjan.
Au terme de son parcours, il s’est félicité du niveau d’avancement actuel des travaux. « Nous étions ici à la mi-février 2023 sur le 4e pont qui relie Yopougon Attécoubé et Adjamé. Les taux d’avancement étaient très faibles notamment pour la première phase qui va de Sébroko jusqu’au niveau des sapeurs-pompiers de Yopougon. Un mois et demi après, nous sommes à 87% du taux d’achèvement. Nous sommes effectivement à la dernière phase des travaux qui est la mise du bitume. Il y a un effort important qui a été fait », a fait savoir le ministre. Il estime en revanche qu’il reste encore beaucoup à faire.
Parlant des efforts à fournir, le ministre se veut un peu plus clair. Il a alors demandé à l’ensemble des opérateurs sur le chantier, entre autres, « la Mission de contrôle, l’Ageroute et l’entreprise réalisant les travaux d’accélérer encore plus, de sorte que d’ici un mois et demi ou deux mois, cette première phase soit terminée ». Et ainsi suivra le raccordement sur Adjamé et Yopougon. Pour cette phase qui est la seconde, le patron du département de l’Équipement et de l’Entretien routier a exigé à l’entreprise d’achever les travaux « d’ici décembre 2023».
Le 4e pont a une longueur d’environ 1km 400. Au démarrage, « quelques problèmes financiers » ont été constatés, selon le ministre. En fait, l’entreprise a fait une évaluation du projet qui était un peu basse par rapport à l’ouvrage. Amedé Kouakou dit avoir eu des échanges avec les opérateurs à ce sujet. Il a promis de maintenir le contact avec ces derniers pour la poursuite des travaux de ce 4e pont qui est extrêmement important aux yeux du Président de la République, Alassane Ouattara.
Aucun problème de décaissement
Quant à la question des décaissements, le ministre rassure. « On n’a pas de problème de décaissement en tant que tel. Lorsqu’une entreprise travaille et que la Bad doit payer, il faut qu’elle dépose une caution. On constate que leur caution est épuisée. Par conséquent, il y a quelques décomptes qui ne sont pas payés », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter que l’entreprise a pris l’engagement de renouveler cette caution d’ici une semaine. Afin que la Bad qui finance ce projet puisse payer.
En somme, à en croire le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, le ralentissement de décaissement dont il est question n’incombe pas à l’État : « C’est un problème qui leur est propre ».Les travaux de construction du 4e pont d’Abidjan, d’un coût d’environ 142 milliards de FCfa, ont été lancés le 30 juillet 2018 par feu le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. C’est un ouvrage de 2X4 voies. Il permettra de décongestionner la ville d’Abidjan, particulièrement la voie actuelle Yopougon-Adjamé.
Parlant des efforts à fournir, le ministre se veut un peu plus clair. Il a alors demandé à l’ensemble des opérateurs sur le chantier, entre autres, « la Mission de contrôle, l’Ageroute et l’entreprise réalisant les travaux d’accélérer encore plus, de sorte que d’ici un mois et demi ou deux mois, cette première phase soit terminée ». Et ainsi suivra le raccordement sur Adjamé et Yopougon. Pour cette phase qui est la seconde, le patron du département de l’Équipement et de l’Entretien routier a exigé à l’entreprise d’achever les travaux « d’ici décembre 2023».
Le 4e pont a une longueur d’environ 1km 400. Au démarrage, « quelques problèmes financiers » ont été constatés, selon le ministre. En fait, l’entreprise a fait une évaluation du projet qui était un peu basse par rapport à l’ouvrage. Amedé Kouakou dit avoir eu des échanges avec les opérateurs à ce sujet. Il a promis de maintenir le contact avec ces derniers pour la poursuite des travaux de ce 4e pont qui est extrêmement important aux yeux du Président de la République, Alassane Ouattara.
Aucun problème de décaissement
Quant à la question des décaissements, le ministre rassure. « On n’a pas de problème de décaissement en tant que tel. Lorsqu’une entreprise travaille et que la Bad doit payer, il faut qu’elle dépose une caution. On constate que leur caution est épuisée. Par conséquent, il y a quelques décomptes qui ne sont pas payés », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter que l’entreprise a pris l’engagement de renouveler cette caution d’ici une semaine. Afin que la Bad qui finance ce projet puisse payer.
En somme, à en croire le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, le ralentissement de décaissement dont il est question n’incombe pas à l’État : « C’est un problème qui leur est propre ».Les travaux de construction du 4e pont d’Abidjan, d’un coût d’environ 142 milliards de FCfa, ont été lancés le 30 juillet 2018 par feu le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. C’est un ouvrage de 2X4 voies. Il permettra de décongestionner la ville d’Abidjan, particulièrement la voie actuelle Yopougon-Adjamé.