Violences basées sur le genre: Les acteurs des médias et des réseaux sociaux sensibilisés

Les participants ont été exhortés à la tolérance zéro contre les Vbg. (DR)
Les participants ont été exhortés à la tolérance zéro contre les Vbg. (DR)
Les participants ont été exhortés à la tolérance zéro contre les Vbg. (DR)

Violences basées sur le genre: Les acteurs des médias et des réseaux sociaux sensibilisés

Le 27/03/23 à 19:23
modifié 28/03/23 à 13:11
Le ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant (Mffe) a réuni 30 blogueurs, des lanceurs d'alertes et des influenceurs des réseaux sociaux pour un atelier de formation portant sur '' la réponse nationale des Vbg et la gestion éthique des cas de Vbg'' du Programme national de lutte contre les Vbg du ministère.
C'était le jeudi 23 mars 2023 à l'espace Cerao, à Cocody, aux Deux-Plateaux. L'objectif visé étant de les amener à faire preuve d'éthique et de déontologie dans leurs écrits et publications afin de ne pas heurter la sensibilité et la dignité des victimes des Vbg qui sont généralement des femmes.
À en croire Hili Baba, inspecteur général au ministère, représentant le directeur de cabinet, Moussa Diarrassouba, d'après les récents rapports du Système de gestion des informations sur les Vbg, (Gbvims) en Côte d'Ivoire au cours de l'année 2022, ce sont 7919 cas qui ont été enregistrés. A savoir 1198 cas de viol, 260 cas d’agression sexuelle, 1826 cas d’agression physique, 182 cas de mariage forcé, 3073 cas de déni de ressources, d’opportunités et de services, 1380 cas de violence psychologique et émotionnelle. Pour Hili Baba, la gestion et le traitement à bon escient de l’information relative aux cas de Vbg à travers les médias se présente comme une nécessité primordiale pour une mobilisation et un engagement contre toutes les formes de violences.
Mais aussi pour une sauvegarde de la dignité humaine. Pour sa part, Josiane Bessi, directrice du Programme national de lutte contre les Vbg, a rappelé que cet atelier d'information et de prise de conscience va permettre aux journalistes d'être aguerris à la problématique des Vbg pour trouver les voies et moyens afin d'informer les populations sur l'importance de cette lutte. Notamment pour les questions de mutilations génitales féminines et les questions de mariage forcé.
Le directeur des programmes de la documentation et de l'information à la Haca, Daouda Traoré, a, quant à lui, exhorté les participants à respecter la vie privée des personnes des victimes des Vbg, à ne pas révéler dans leurs productions des informations qui pourraient faire passer les victimes pour des objets de moquerie et de spéculation au sein de la société.
Le 27/03/23 à 19:23
modifié 28/03/23 à 13:11