Restauration du couvert forestier ivoirien : La Côte d’Ivoire enregistre des résultats encourageants

La délégation de la Fao sur le terrain dans la région de l’Agnéby-Tiassa pour se faire une idée précise sur l’avancement du projet. (Photo DR)
La délégation de la Fao sur le terrain dans la région de l’Agnéby-Tiassa pour se faire une idée précise sur l’avancement du projet. (Photo DR)
La délégation de la Fao sur le terrain dans la région de l’Agnéby-Tiassa pour se faire une idée précise sur l’avancement du projet. (Photo DR)

Restauration du couvert forestier ivoirien : La Côte d’Ivoire enregistre des résultats encourageants

Le 27/03/23 à 19:05
modifié 27/03/23 à 19:05
Une année après son démarrage, le projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions en Côte d’Ivoire (Promire) » porte ses premiers fruits. Le point a été fait le 15 mars, à l’hôtel Palm Club, à Cocody au cours de la première réunion du Comité de pilotage. Selon Colonel Assamoi Abbé Jonas, son coordonnateur, au niveau de sa composante 1, le projet a obtenu plusieurs résultats. Entre autres, l’adoption d’un format du plan type de partage des bénéfices issues de la Redd+ au niveau national ; le renforcement de la gouvernance locale avec l’installation des Comités régionaux Redd+ dans les trois régions d’intervention du projet, à savoir l’Agnéby-Tiassa, de la Mé et du Sud-Comoé. Au niveau de la composante 2, note-t-il, le projet a permis la restauration forestière d’une superficie cumulée de 163 ha de parcelles dégradées, sur 150 ha planifiés, dans les régions de l’Agnéby-Tiassa, de la Mé et du Sud-Comoé. A cela s’ajoute la conversion de 834 ha de parcelles cacaoyères, en systèmes agroforestiers dont 206 hectares réalisés avec le groupement féminin « la Fondation Marie-Esther », la création de deux coopératives de production de cacao biologique, équitable et durable, dans les régions de l’Agnéby-Tiassa et du Sud-Comoé. « Le projet a également assuré le renforcement des capacités des membres des deux nouvelles coopératives, ainsi que ceux de la coopérative productrice de cacao biologique, équitable et durable, mise en place par le Projet pilote Redd+, dans la Région de la Mé », a-t-il ajouté.

Selon le coordonnateur du Promire, les experts du projet ont en outre, facilité la création d’une coopérative féminine de production de cacao conventionnel dans la Région de La Mé et procédé à la mise en place de 15 comités d’élaboration de Plans de développement locaux avec une représentativité de plus de 30% de femmes pour l’élaboration de plans de développement locaux sensibles au genre.

Financé par le Fonds Vert pour le Climat et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) conjointement avec le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, le projet a pour objectif de contribuer à la réduction des émissions de Gaz à effet de Serre par la mise en œuvre du mécanisme Redd+ permettant ainsi à la Côte d’Ivoire d’accéder à terme à de potentiels paiements basés sur les résultats.

La veille de cette réunion, une délégation de la Fao conduite par Randrianarison Minoarivelo qui assure la coordination du projet au niveau du siège de la Fao à Rome, était sur le terrain dans la région de l’Agnéby-Tiassa pour le suivi des activités. « Je suis satisfaite des premiers résultats obtenus avec le concours des partenaires. Le projet est sur la bonne voie » s’est-elle félicitée au terme de la visite.


Le 27/03/23 à 19:05
modifié 27/03/23 à 19:05