Education, santé, emploi/Kaba Nialé : « La jeunesse est une priorité dans le Pnd »

La ministre Nialé Kaka (au centre) à l’issue des échanges (DR)
La ministre Nialé Kaka (au centre) à l’issue des échanges (DR)
La ministre Nialé Kaka (au centre) à l’issue des échanges (DR)

Education, santé, emploi/Kaba Nialé : « La jeunesse est une priorité dans le Pnd »

Le 27/03/23 à 18:57
modifié 27/03/23 à 18:57
Les étudiants de l’Université Nord-sud de Cocody avaient rendez-vous le 23 mars avec la ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba. Invitée de la lucarne d’échanges les Rendez-vous de l’Université nord-sud, Nialé Kaba est intervenue sur le thème : « L’importance de la jeunesse dans la planification du développement en Côte d’Ivoire ». L’occasion était bonne pour elle d’évoquer les défis que représente la jeunesse dans la planification des politiques de développement à moyen et long terme.

« Les scenarios prévoient que la Côte d’Ivoire aura 52,7 millions d’habitants à l’horizon 2050. Vous devinez la population de jeunes qu’il faudra prendre en compte à moyen et long terme ! Cela se prépare dès aujourd’hui », a-t-elle fait observer. Avant d’assurer que le Plan national de développement (PND) intègre pleinement la jeunesse. Notamment en termes d’emplois et des besoins sociaux de base. Elle a indiqué Au regard du poids démographique que représente notre jeunesse, tous ces chapitres présentent des défis.

« En ce qui concerne l’éducation, il s’agit de mettre à la disposition du système productif un capital humain de qualité. Cela nécessite des moyens considérables, car plus de 40 % du budget de l’Etat représentant est affecté à l’éducation et à la formation de la jeunesse. Quant à l’emploi des jeunes, l’adéquation formation-emploi reste un défi majeur. En Côte d’Ivoire, plus de la moitié (51,5%) de la population de 15 ans et plus est analphabète en 2021, (qui ne sait ni lire et écrire dans une langue quelconque). Enfin, au niveau des services sociaux de base, je voudrais m’arrêter sur la santé des jeunes. Les dimensions les plus préoccupantes concernent la santé sexuelle et de la reproduction des jeunes en raison d’un taux de séroprévalence élevé́ (3,7%) et de l’augmentation des comportements à risque », a-t-elle détaillé.

Pour conclure, elle a soutenu que la décision du Président de la République de faire de 2023, l’Année de la Jeunesse arrive donc à point nommé pour booster les initiatives au service du développement de la jeunesse.


Le 27/03/23 à 18:57
modifié 27/03/23 à 18:57