Macron et Mélenchon sur la réforme des retraites: La campagne du vrai second tour manqué de la présidentielle de 2022 ?

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Macron et Mélenchon sur la réforme des retraites: La campagne du vrai second tour manqué de la présidentielle de 2022 ?

La crise politique née du passage en force du Président français, Emmanuel Macron – grâce à l’article 49.3 – sur la réforme des retraites s’est transformée en opposition directe entre le locataire de l’Élysée et le chef de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon. Cela, au point que le Chef de l’Etat français – cité par BFMTV – a déclaré le 27 mars 2023 : "Il y a un réel projet politique mené par LFI qui tente de délégitimer l'ordre raisonnable".

"Le Président de la République a ciblé le parti d'extrême gauche La France Insoumise ce lundi, lors d'une réunion à l'Élysée avec la Première ministre, Elisabeth Borne et des cadres de la majorité."

Selon lui, "il y a un réel projet politique mené par LFI qui tente de délégitimer l'ordre raisonnable, nos institutions, les outils institutionnels" comme le 49.3 utilisé pour faire passer la réforme des retraites", peut-on lire sur le compte Twitter de la chaîne.

Sur son compte Twitter, Jean-Luc Mélenchon a indiqué quasiment au même moment : « François Mitterrand a retiré sa loi sur l'école, nous avons accepté. M. Chirac aussi. Mais M. Macron veut humilier, avoir le dernier mot alors qu'il n'y a aucun risque pour les comptes de la sécurité sociale ».

Extrême gauche et extrême droite, le face-à-face habituel sur la police...

La veille, Jean-Luc Mélenchon a déclaré sur son compte Twitter : « Il y a une porosité entre les Macronistes et le Rassemblement national. La droite se radicalise. Nous le voyons à l'Assemblée nationale : ils votent ensemble sur les lois sécuritaires, ils votent ensemble contre le Smic à 1 600 € et j'en passe ».

Même si le parti d’extrême droite, Rassemblement national (RN) de la finaliste à la présidentielle de 2022, Marine Le Pen, tente d’exister dans le débat, la part la plus importante de la pression dont fait l’objet le gouvernement semble donc venir de l’extrême gauche avec LFI et les syndicats de travailleurs.

L’action des forces de l’ordre contre les manifestations – comme de coutume – divise RN et LFI. C’est en cela qu’après le rejet des deux motions de censure contre la Première ministre, Vincent Bardella, président de RN, a déclaré le 26 mars 2023, sur France 3 : « E. Macron prend un plaisir malsain au chaos, comme lors des Gilets jaunes où il avait laissé le désordre s'organiser. On ne peut même plus recevoir un Chef d'État étranger parce qu'on est incapable d'assurer sa sécurité : E. Macron ce n'est pas le parti de l'ordre ».