La cérémonie d’ouverture s’est achevée par une photo de famille. (DR)
Transition énergétique : Le secteur maritime et portuaire africain réfléchit à la réduction des émissions de CO2
Plusieurs acteurs des milieux maritimes et portuaires d’Afrique ont pris part, le 21 mars, à l’Académie régionale des Sciences et techniques de la mer (Arstm), à Yopougon, à un séminaire sur la transition énergétique. Initié par le Centre de recherche maritime portuaire et logistique (Crempol), une des structures de l’Arstm, avec l’appui de la Fondation Sefacil, le séminaire avait pour objet, de permettre aux participants de réfléchir aux possibilités de réduction des émissions de C02 dans les milieux maritimes et portuaires à travers la transition énergétique.
La rencontre a enregistré une cinquantaine de participants, essentiellement des professionnels du secteur, en provenance de divers Etats d’Afrique, mais aussi, des étudiants de l’académie. Le thème du séminaire est : « Transition énergétique et solutions adaptées aux circonstances portuaires africaines ». A la cérémonie d’ouverture, le directeur général de l’Arstm, Colonel Karim Coulibaly a souligné que cette initiative vise à encourager et accompagner les secteurs maritimes et portuaires à s’intéresser au couple port-énergie.
« La finalité de ce séminaire est de disposer d’un panorama de regards croisés face aux enjeux énergétiques actuels et à venir. Il est question in fine de faire mention des initiatives, de cerner les contours de cette donne, somme toute nouvelle, de relever les opportunités mais aussi les freins à son implémentation, de formuler des propositions dans une logique appliquée et opérationnelle pour les acteurs et usagers des ports africains », a-t-il expliqué. Il a souligné à cet effet, que les autorités portuaires présentes au 42e congrès annuel de l’Association de gestion des ports de l’Ouest et du Centre (Agpaoc) en novembre 2022 à Luanga en République démocratique du Congo (RDC), ont appelé les pouvoirs publics africains, à encourager et même stimuler l’engagement des acteurs privés, afin que la transition énergétique s’accélère et se matérialise par de véritables résultats opérationnels. Ils ont aussi exhorté les autorités portuaires à inclure dans les veilles techniques et stratégiques, la cartographie des technologies du futur, afin de rendre le transport et la gestion portuaire plus propres.
Notons que depuis l’adoption de sa stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre, en avril 2018, l’Organisation Maritime Internationale (Omi) vise la réduction des émissions de CO2 par l’activité de transport d'au moins 40% d’ici 2030 et de 70% d’ici 2050. L’Omi a aussi identifié le secteur des transports comme deuxième source majeure d’émission de C02 avec 25% du total mondial, après le secteur de l’énergie (41%) et devant l’industrie et la construction (18%).
La conversion énergétique des unités actuelles et la construction de navires moins énergivores s’imposent dès lors, aux ports africains en général.
« La finalité de ce séminaire est de disposer d’un panorama de regards croisés face aux enjeux énergétiques actuels et à venir. Il est question in fine de faire mention des initiatives, de cerner les contours de cette donne, somme toute nouvelle, de relever les opportunités mais aussi les freins à son implémentation, de formuler des propositions dans une logique appliquée et opérationnelle pour les acteurs et usagers des ports africains », a-t-il expliqué. Il a souligné à cet effet, que les autorités portuaires présentes au 42e congrès annuel de l’Association de gestion des ports de l’Ouest et du Centre (Agpaoc) en novembre 2022 à Luanga en République démocratique du Congo (RDC), ont appelé les pouvoirs publics africains, à encourager et même stimuler l’engagement des acteurs privés, afin que la transition énergétique s’accélère et se matérialise par de véritables résultats opérationnels. Ils ont aussi exhorté les autorités portuaires à inclure dans les veilles techniques et stratégiques, la cartographie des technologies du futur, afin de rendre le transport et la gestion portuaire plus propres.
Notons que depuis l’adoption de sa stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre, en avril 2018, l’Organisation Maritime Internationale (Omi) vise la réduction des émissions de CO2 par l’activité de transport d'au moins 40% d’ici 2030 et de 70% d’ici 2050. L’Omi a aussi identifié le secteur des transports comme deuxième source majeure d’émission de C02 avec 25% du total mondial, après le secteur de l’énergie (41%) et devant l’industrie et la construction (18%).
La conversion énergétique des unités actuelles et la construction de navires moins énergivores s’imposent dès lors, aux ports africains en général.