Treize inspecteurs d'Etat ont prêté serment devant la cour des comptes. (DR)
Prestation de serment / Kanvaly Diomandé (Pdt de la Cour des comptes) aux 13 inspecteurs d’État : ‘‘Soyez des bons commis de l’État’’
Le vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, a présidé, le vendredi 24 mars 2023 à l’auditorium de la Primature à Abidjan-Plateau, l’audience de prestation de serment des inspecteurs d’État.
La main droite levée. Les treize inspecteurs d’État nommés ont sacrifié au rituel juratoire devant la haute juridiction financière avant leur entrée en fonction. Cette prestation de serment consacre l’engagement aux impétrants de respecter les vertus contenues dans la formule sacramentelle prononcée. À savoir : « En ma qualité d’Inspecteur d’État, je jure de remplir mes fonctions avec honnêteté, impartialité, intégrité et objectivité, dans le respect de la Constitution, des lois et règlements de la République. » Ainsi donc, l’Inspection générale d’État s’enrichit de nouveaux membres assermentés. Qui viennent de renforcer la capacité humaine et opérationnelle de l’Institution de contrôle des services de l’État et consolider ses acquis. Cette audience solennelle délocalisée s’est tenue le vendredi 24 mars 2023, en présence du vice-Président Tiémoko Meyliet Koné, représentant le Président de la République. S’adressant aux impétrants, le président de la Cour des comptes, Kanvaly Diomandé, a engagé les inspecteurs d’État à être « de bons commis de l’État afin de garantir à notre beau pays, des ressources financières et budgétaires durables ».
En plus, il a recommandé aux inspecteurs d’État de garder à l’esprit, deux choses : « la promotion de la bonne gouvernance et l’intérêt supérieur de l’État ». « Ce sont là deux grands objectifs qui, de jour comme de nuit, doivent rester gravés dans votre esprit et être manifestés dans vos actes quotidiens, professionnels et civils », a-t-il souhaité. Et d’engager les inspecteurs d’État à « appréhender et à exercer leur fonction avec responsabilité, probité et excellence ». Dans son réquisitoire, Coulibaly Hamed Souleymane, procureur général près la Cour des comptes, a invité les inspecteurs d’État à être des « modèles parfaits » pour les autres membres des structures de bonne gouvernance exerçant au sein de l’administration publique. «Vous faites votre entrée dans le cercle très restreint des personnes dont les constations et affirmations sont présumées avérées », a-t-il dit. Tout en rappelant aux impétrants la quintessence du serment qui se résume à travers des vertus d’honnêteté, de probité, d’intégrité et de délicatesse. Il a, en outre, conseillé aux inspecteurs d’État d’observer désormais le droit de réserve inhérent à leur fonction. Au nom du parquet, le procureur général près la Cour des comptes a donné acte au serment prêté par les impétrants. Avant de les renvoyer à l’exercice de leur fonction. Ces inspecteurs d’État sont investis d’une mission générale et permanente d’inspection, de contrôle, d’audit, d’investigation, d’études, de conseil et d’inspection des services publics et parapublics en vue de garantir le respect des textes législatifs et réglementaires, de même que l’optimisation des performances de ces services. Il faut souligner que l’Inspection générale d’État est en avant-poste pour coordonner les activités de tous les autres organes d’inspection, d’audit et de contrôle internes de l’administration ivoirienne. Répondant aux préoccupations de la presse à cette occasion, l’inspecteur général d’État, Ahoua N’Doli Théophile, s’est félicité de cette cérémonie de prestation de serment. « Auditer et contrôler sont très délicats. Cela demande beaucoup de valeurs, de probité et d’honnêteté. Les textes imposent aussi aux inspecteurs d’État de prêter serment avant d’entrer en fonction », a-t-il mentionné.
En revanche, Ahoua N’Doli Théophile a expliqué les raisons du retard dans la prestation de serment de ces inspecteurs nommés depuis 2019. « Il était écrit que les inspecteurs prêtaient serment devant la Cour suprême. Or, cette juridiction a été supprimée. Nous avons trouvé une autre solution. Un nouveau texte a été pris qui dit que maintenant, on prête serment devant la Cour des comptes », a-t-il expliqué. Il faut noter que le Chef de l’État, Alassane Ouattara, a pris le décret n°2023-110 du 22 février 2023 qui stipule que « Avant d’entrer en fonction, les inspecteurs d’État prêtent serment devant le président de la Cour des comptes. » Cette audience de prestation s’est déroulée en présence des présidents d’institution dont le président de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, conduite par son président, Nanan Amon Tanoe et le secrétaire général de la Présidence, Abdourahmane Cissé. Il faut souligner que l’Inspection générale d’État commémore ses 62 ans d’existence postcoloniale. A cet effet, l’institution faîtière des organes de contrôle de l’ordre administratif a organisé des séances d’échanges à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan et à l’École nationale d’administration pour expliquer ses missions au grand public. Et ce, depuis le lundi 20 mars.
En revanche, Ahoua N’Doli Théophile a expliqué les raisons du retard dans la prestation de serment de ces inspecteurs nommés depuis 2019. « Il était écrit que les inspecteurs prêtaient serment devant la Cour suprême. Or, cette juridiction a été supprimée. Nous avons trouvé une autre solution. Un nouveau texte a été pris qui dit que maintenant, on prête serment devant la Cour des comptes », a-t-il expliqué. Il faut noter que le Chef de l’État, Alassane Ouattara, a pris le décret n°2023-110 du 22 février 2023 qui stipule que « Avant d’entrer en fonction, les inspecteurs d’État prêtent serment devant le président de la Cour des comptes. » Cette audience de prestation s’est déroulée en présence des présidents d’institution dont le président de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, conduite par son président, Nanan Amon Tanoe et le secrétaire général de la Présidence, Abdourahmane Cissé. Il faut souligner que l’Inspection générale d’État commémore ses 62 ans d’existence postcoloniale. A cet effet, l’institution faîtière des organes de contrôle de l’ordre administratif a organisé des séances d’échanges à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan et à l’École nationale d’administration pour expliquer ses missions au grand public. Et ce, depuis le lundi 20 mars.