
Le président du Gibtp, Philippe Eponon invité les ingénieurs en Btp, au chômage à prendre attache avec sa structure. (DR)
Le président du Gibtp, Philippe Eponon invité les ingénieurs en Btp, au chômage à prendre attache avec sa structure. (DR)
Jif 2023 : Les femmes invitées à s’intéresser aux métiers du Btp
Le groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (Gibtp), a organisé le vendredi 24 mars 2023, à Angré, sa deuxième édition de la journée internationale des droits de la femme.
A l’occasion, le président du Gibtp, Philippe Eponon, a invité les femmes à s’intéresser aux métiers relevant du domaine du bâtiment et des travaux publics (Btp) en Côte d’Ivoire. Car dit-il, les entreprises sont prêtes à les recevoir, à leur donner les rudiments du métier et surtout celles qui ont eu des diplômes, ayant ainsi ’intelligence et la science du métier, à leur monter comment cela se réalise sur le terrain. Pour lui, l’occupation de la jeunesse n’est pas seulement l’affaire du gouvernement, car l’action sociétale du secteur privé est aussi d’intégrer tous ces jeunes dans le tissu économique et social.
«Que ceux qui ont des diplômes et ceux qui n’en ont pas, prennent attache avec le Gibtp. Nous nous chargeons de les intégrer, en leur montant l’exercice du métier à travers la pratique sur le terrain. Tout le monde n’est pas censé faire des études universitaires mais tout le monde est censé avoir un travail digne et le Btp offre un travail digne bien rémunéré », a fait savoir Philippe Eponon.
Puis de réitérer son appel à la gente féminine. « Le Btp a souvent été qualifié de métier d’homme. Aujourd’hui, nos entreprises réalisent des travaux avec du matériel qui est devenu beaucoup plus intelligent, des processus allégés et donc il n’est pas utile de faire des travaux publics avec la force physique. Il y a donc des moyens qui permettent à tout le monde d’embrasser ce métier. C’est pourquoi nous appelons les femmes à s’y mettre », a indiqué le président du Gibtp, soulignant que la matière grise fait plus foi que la force physique.
« Il est dommage que certains hommes pensent qu’on peut se priver d’une moitié de l’humanité pour réussir le développement de ce monde dans la paix. Nous estimons que les femmes représentent à peu près 50% de l’humanité et qu’il est important de leur accorder les mêmes droits que les hommes, de sorte qu’ensemble nous puissions faire grandir l’espèce humaine dans l’harmonie et que la croissance soit beaucoup plus homogène et durable », a exhorté Philippe Eponon, s’étonnant du lait qu’il y ait des ingénieurs en travaux publics au chômage.
« Si vous connaissez des étudiants qui sont sortis et qui n’ont pas d’emploi, que ces derniers s’adressent au Gibtp, nous nous chargerons de les faire entrer dans le métier parce que nous cherchons du personnel qualifié », fait-il savoir.
Cette cérémonie a été ponctuée d’un panel sur le thème : « La femme face à l’innovation et la digitalisation dans le secteur du Btp », co-animé par quatre femmes exerçant dans le domaine. Elles ont toutes invité la gente féminine à s’intéresser à ce secteur d’activité mais en acceptant de se former.
Pour Flore Klokouie, l’une des panelistes, avec la digitalisation, le métier du Btp est devenu plus facile. Mais elle invite les filles qui s’y intéressent à l’humilité, à la discipline, à la curiosité et surtout à la planification parce que ce métier nécessite beaucoup plus d rigueur. Aux étudiantes, elle recommande les stages lors des vacances afin de s’imprégner du métier avant la fin de leur formation.
Amy Karamoko, élève ingénieur en 2e année en hydraulique et environnement à l’Inphb, s’est félicitée de la tenue de ce panel qui lui a permis d'avoir une idée précise des difficultés qui pourraient se dresser sur son chemin et ce, dans l’exercice de son futur métier.
Outre Flore Klokouie, chef de division recherche appliquée et formation, au Lbtp, ce panel a été également animé par Koné Fatoumata, directrice générale de l’afs ; Aminata Kéita, chef d’équipe service minage à Sisag et Lydie Eyeh, directrice exploitation Vrd à Lra.
«Que ceux qui ont des diplômes et ceux qui n’en ont pas, prennent attache avec le Gibtp. Nous nous chargeons de les intégrer, en leur montant l’exercice du métier à travers la pratique sur le terrain. Tout le monde n’est pas censé faire des études universitaires mais tout le monde est censé avoir un travail digne et le Btp offre un travail digne bien rémunéré », a fait savoir Philippe Eponon.
Puis de réitérer son appel à la gente féminine. « Le Btp a souvent été qualifié de métier d’homme. Aujourd’hui, nos entreprises réalisent des travaux avec du matériel qui est devenu beaucoup plus intelligent, des processus allégés et donc il n’est pas utile de faire des travaux publics avec la force physique. Il y a donc des moyens qui permettent à tout le monde d’embrasser ce métier. C’est pourquoi nous appelons les femmes à s’y mettre », a indiqué le président du Gibtp, soulignant que la matière grise fait plus foi que la force physique.
« Il est dommage que certains hommes pensent qu’on peut se priver d’une moitié de l’humanité pour réussir le développement de ce monde dans la paix. Nous estimons que les femmes représentent à peu près 50% de l’humanité et qu’il est important de leur accorder les mêmes droits que les hommes, de sorte qu’ensemble nous puissions faire grandir l’espèce humaine dans l’harmonie et que la croissance soit beaucoup plus homogène et durable », a exhorté Philippe Eponon, s’étonnant du lait qu’il y ait des ingénieurs en travaux publics au chômage.
« Si vous connaissez des étudiants qui sont sortis et qui n’ont pas d’emploi, que ces derniers s’adressent au Gibtp, nous nous chargerons de les faire entrer dans le métier parce que nous cherchons du personnel qualifié », fait-il savoir.
Cette cérémonie a été ponctuée d’un panel sur le thème : « La femme face à l’innovation et la digitalisation dans le secteur du Btp », co-animé par quatre femmes exerçant dans le domaine. Elles ont toutes invité la gente féminine à s’intéresser à ce secteur d’activité mais en acceptant de se former.
Pour Flore Klokouie, l’une des panelistes, avec la digitalisation, le métier du Btp est devenu plus facile. Mais elle invite les filles qui s’y intéressent à l’humilité, à la discipline, à la curiosité et surtout à la planification parce que ce métier nécessite beaucoup plus d rigueur. Aux étudiantes, elle recommande les stages lors des vacances afin de s’imprégner du métier avant la fin de leur formation.
Amy Karamoko, élève ingénieur en 2e année en hydraulique et environnement à l’Inphb, s’est félicitée de la tenue de ce panel qui lui a permis d'avoir une idée précise des difficultés qui pourraient se dresser sur son chemin et ce, dans l’exercice de son futur métier.
Outre Flore Klokouie, chef de division recherche appliquée et formation, au Lbtp, ce panel a été également animé par Koné Fatoumata, directrice générale de l’afs ; Aminata Kéita, chef d’équipe service minage à Sisag et Lydie Eyeh, directrice exploitation Vrd à Lra.