« Le vote de la motion de censure est un devoir historique pour empêcher cet homme dangereux et déséquilibré de nuire davantage aux Français ! ».

Ces propos du député plusieurs fois candidat à la Présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, sur son compte Twitter, lancés en direction du Président français, Emmanuel Macron, dénote de la violence de la fracture entre le gouvernement et l’opposition dans l’Hexagone.

De tels propos n’avaient pas été tenus par une personnalité politique de premier plan à l’intérieur ou à l’extérieur de la France - à notre connaissance - depuis l’épisode des invectives entre le Chef de l’État français et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, qui avait indiqué le 29 novembre 2019 que le locataire du Palais de l’Elysée était « en état de mort cérébrale ».

Ces propos sont dans la droite ligne de bon nombre de ceux qu’il a été donné de voir sur les pancartes des manifestants ces derniers temps.

C’est dire si les perspectives sont en train de s’assombrir pour la scène politique française. Parce que les observateurs de la conjoncture socio-politique française prédisent une cristallisation de l’atmosphère politique sur une longue période.