Migrations : Le Maghreb, zone désormais interdite et dangereuse pour les Subsahariens

Migrations : Le Maghreb, zone désormais interdite et dangereuse pour les Subsahariens

Le 20/03/23 à 11:46
modifié 20/03/23 à 11:46
Le rejet de migrants subsahariens dans le désert par les autorités algériennes – selon des informations de Médecin sans frontières (Msf) relayées par Rfi – vient conforter dans leur position, les Africains et non-Africains qui arguent que le Président tunisien, Kaïs Saïed, a exprimé tout haut ce que tous le monde pense tout bas dans cette région. Parce qu’au dire de Msf cité par Rfi le 20 mars 2023, « à Assamaka, au Nord du Niger, près de 4 600 migrants subsahariens qui avaient été expulsés dans le désert par les autorités algériennes évoluent dans des "conditions d’hygiène inacceptables" ». « Ils manquent de nourriture, d’eau, de beaucoup de choses, de presque tout », souligne Boulama Elhadji Gori, chef de mission adjoint de Msf dans le pays.
Ces épisodes rappellent ceux du Maroc et de la Libye au cours desquels de nombreuses vies ont été et d’autres définitivement brisées. L’on est donc en droit de se demander si le Rwanda n’a pas tout simplement décidé de prendre sa part du gâteau en signant avec Londres l’accord sur « la relocalisation des migrants illégaux » au Royaume-Uni.
En face, les pays d’Afrique subsaharienne peinent à fixer les jeunes candidats à l’émigration en mettant en place des politiques de création massive d’emplois, de lutte contre la corruption et le népotisme, et la politisation des affaires publiques. Par conséquent, la lutte armée – notamment soutenue par des groupes terroristes – s’est érigée en second axe de destruction de la jeunesse africaine.
Le 20/03/23 à 11:46
modifié 20/03/23 à 11:46