L'équipe nationale du Sénégal. (Ph: Dr)
Sportivement : L’irrésistible ascension du Sénégal
Après ses échecs en finale des éditions 2015, 2017 et 2019, le Sénégal a enfin remporté, samedi, la Can des moins de 20 ans. Une grande première dans l’histoire du football de ce pays. Les Lionceaux de la Téranga ont logiquement étalé les jeunes Scorpions de la Gambie, leurs voisins (2-0), en finale au Caire, en Égypte.
Sur l’ensemble du tournoi, tout comme sur cette dernière finale gagnée, tous sont unanimes : la victoire des jeunes sénégalais était tout ce qu’il y avait de plus logique. Ils ont remporté tous leurs matchs dans ce tournoi sans encaisser le moindre but.
Après les sacres à la Can seniors début 2022 et au Chan début 2023, le Sénégal confirme sa période dorée ! C’est le premier pays africain à remporter, en une année, les trois titres majeurs du continent. La victoire du Sénégal en Égypte, était belle. En plus du titre de champion d’Afrique, les Lionceaux ont fait main basse sur tous les trophées individuels qui étaient en jeu.
Ce Sénégal qui sait gagner maintenant, n’y arrive pas au hasard. Ils ont appris à le faire. Ou si vous voulez, c’est la récompense d’un travail de fond. Dans la stabilité. Car le président de la Fédération, Augustin Senghor, est en place depuis 2009.
Les sélectionneurs nationaux Aliou Cissé (A), Pape Thiaw (Chan) et Youssouph Dabo (U-20) sont en poste depuis au moins 5 ans. Forcément, les Lions de la Teranga ont pris le temps de construire leurs victoires.
Sans grands moyens, puisqu’il n’y a pas beaucoup d’aides financières. Mais l’investissement dans la formation impulsée par les académies comme Générations Foot (Sadio Mané ou Ismaila Sarr), l’Institut Diambars (Idrissa Gueye ou Bamba Dieng) ou des clubs comme Dakar Sacré-Cœur s’est généralisé dans les clubs traditionnels.
Des initiatives privées qui supportent un football local qui se structure autour d’une compétition régulière et homogène, dont pas moins de 9 clubs sur les 14 de Ligue 1 étaient représentés lors de la victoire au Chan.
Dès le lendemain de la victoire au Chan, le Président de la République, Macky Sall, a annoncé la création d’un programme national pour poursuivre cette dynamique de victoire. Son objectif : encourager l’appui du secteur privé et des entreprises publiques au football local.
Un développement des partenariats public-privé « impératif » pour que « le Sénégal se dote d’infrastructures dignes de ce nom ». Une manifestation plus accrue des sponsors qui devrait aider à contrer la fuite des talents vers les championnats du Soudan, de Tanzanie, du Maroc ou de Tunisie. Ce qui permettrait de prolonger l’embellie continentale en sélection aux clubs.
Le succès du Sénégal est dû aux nombreux talents issus des centres de formation locaux de qualité. De écoles de football soutenues par des ex-internationaux ou en activité. Ce vivier de jeunes footballeurs de plus en plus important à la disposition de la direction technique nationale.
Ils font rêver les plus grands clubs. Et le pays ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il a déjà en ligne de mire la Can U-17, du 29 avril au 19 mai 2023 en Algérie et la Can des U-23, du 2 au 26 novembre 2023 au Maroc. Comme c’est fou !
Après les sacres à la Can seniors début 2022 et au Chan début 2023, le Sénégal confirme sa période dorée ! C’est le premier pays africain à remporter, en une année, les trois titres majeurs du continent. La victoire du Sénégal en Égypte, était belle. En plus du titre de champion d’Afrique, les Lionceaux ont fait main basse sur tous les trophées individuels qui étaient en jeu.
Ce Sénégal qui sait gagner maintenant, n’y arrive pas au hasard. Ils ont appris à le faire. Ou si vous voulez, c’est la récompense d’un travail de fond. Dans la stabilité. Car le président de la Fédération, Augustin Senghor, est en place depuis 2009.
Les sélectionneurs nationaux Aliou Cissé (A), Pape Thiaw (Chan) et Youssouph Dabo (U-20) sont en poste depuis au moins 5 ans. Forcément, les Lions de la Teranga ont pris le temps de construire leurs victoires.
Sans grands moyens, puisqu’il n’y a pas beaucoup d’aides financières. Mais l’investissement dans la formation impulsée par les académies comme Générations Foot (Sadio Mané ou Ismaila Sarr), l’Institut Diambars (Idrissa Gueye ou Bamba Dieng) ou des clubs comme Dakar Sacré-Cœur s’est généralisé dans les clubs traditionnels.
Des initiatives privées qui supportent un football local qui se structure autour d’une compétition régulière et homogène, dont pas moins de 9 clubs sur les 14 de Ligue 1 étaient représentés lors de la victoire au Chan.
Dès le lendemain de la victoire au Chan, le Président de la République, Macky Sall, a annoncé la création d’un programme national pour poursuivre cette dynamique de victoire. Son objectif : encourager l’appui du secteur privé et des entreprises publiques au football local.
Un développement des partenariats public-privé « impératif » pour que « le Sénégal se dote d’infrastructures dignes de ce nom ». Une manifestation plus accrue des sponsors qui devrait aider à contrer la fuite des talents vers les championnats du Soudan, de Tanzanie, du Maroc ou de Tunisie. Ce qui permettrait de prolonger l’embellie continentale en sélection aux clubs.
Le succès du Sénégal est dû aux nombreux talents issus des centres de formation locaux de qualité. De écoles de football soutenues par des ex-internationaux ou en activité. Ce vivier de jeunes footballeurs de plus en plus important à la disposition de la direction technique nationale.
Ils font rêver les plus grands clubs. Et le pays ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il a déjà en ligne de mire la Can U-17, du 29 avril au 19 mai 2023 en Algérie et la Can des U-23, du 2 au 26 novembre 2023 au Maroc. Comme c’est fou !