Présidentielle américaine en 2024 : La crise ukrainienne reléguée au second plan ?

Une vue de la Maison Blanche. (Ph: Dr)
Une vue de la Maison Blanche. (Ph: Dr)
Une vue de la Maison Blanche. (Ph: Dr)

Présidentielle américaine en 2024 : La crise ukrainienne reléguée au second plan ?

Le 16/03/23 à 07:08
modifié 16/03/23 à 07:08
Même si des candidats potentiels ou déclarés à la primaire républicaine pour l’élection présidentielle de 2024 - notamment l’ancien vice-président Mike Pence ou la gouverneure de Californie Nikki Haley - défendent avec force l’Ukraine, tout porte à croire que ce conflit pourrait baisser en intérêt pour l’administration américaine. Parce qu'à l'instar de l’ancien Président, Donald Trump, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, n'a pas manqué le 14 mars 2023, d’exprimer son opposition à une trop grande implication des États-Unis dans cette crise.

« En se positionnant ainsi, Ron DeSantis suit l'opinion de 40% des républicains et indépendants de sensibilité républicaine qui, selon les sondages, estiment que les États-Unis soutiennent trop l'Ukraine », selon Rfi.

Les récents scandales de corruption dans l’administration ukrainienne sur la gestion de l’effort de guerre - et qui ont poussé Volodymyr Zelensky à procéder à des changements - ont certainement conforté dans leur position les opposants à une trop forte implication américaine dans le conflit. Sans oublier les difficultés qu’ont les puissances occidentales à susciter une condamnation massive et systématique de la Russie au niveau des Nations unies.

Les réticences à une prise de position en faveur de Kiev, les appels au dialogue puis les rapprochements avec Moscou contribuent aussi à alimenter l’opposition à la politique de la Maison Blanche sur la guerre. Surtout que dès octobre 2022, Joe Biden avait été interpellé dans son propre camp à dépenser de moins en moins en faveur de l’Ukraine.

Alexandria Ocasio-Cortez, Ilhan Omar et Pramila Jayapal, figures de l’aile progressiste du parti font partie des élus démocrates qui avaient adressé une lettre au Chef de la Maison Blanche dans ce sens.


Le 16/03/23 à 07:08
modifié 16/03/23 à 07:08