Amélioration de la qualité de vie/8 résultats de projets de recherche présentés: Adama Diawara félicite le travail du Fonsti-Pasrès

Le ministre Adama Diawara a posé avec les chercheurs et l'Ambassadeur de la Suisse. (Ph: Dr)
Le ministre Adama Diawara a posé avec les chercheurs et l'Ambassadeur de la Suisse. (Ph: Dr)
Le ministre Adama Diawara a posé avec les chercheurs et l'Ambassadeur de la Suisse. (Ph: Dr)

Amélioration de la qualité de vie/8 résultats de projets de recherche présentés: Adama Diawara félicite le travail du Fonsti-Pasrès

Le 09/03/23 à 18:54
modifié 10/03/23 à 15:41
Se voulant transparent et redevable dans l’exercice de ses missions, le Fonds pour la science, la technologie et l'innovation-Programme d’Appui stratégique à la recherche scientifique (Fonsti-Pasrès), a présenté au public huit (8) résultats de projets de recherches qu’il a financés.

À cette activité qui s’est tenue le 9 mars 2023, à l’hôtel Palm Club Cocody, Adama Diawara, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s’est félicité du travail de l’équipe du Dr Yaya Sangaré qui ne ménage aucun effort pour l’amélioration de la qualité de vie des populations ivoiriennes.

Le ministre Adama Diawara n’a pas caché sa joie après avoir écouté avec beaucoup d’intérêt la présentation des différents projets de recherche financés par sa structure sous tutelle. « En tant que ministre, je suis fier des résultats qui ont été présentés », a déclaré Adama Diawara à la fin des exposés.

Par ailleurs, il dit avoir retenu trois grands éléments essentiels qui sont : les résultats publiés permettront dans leur mise en œuvre de contribuer à l’amélioration du bien-être des populations ivoiriennes ; les recommandations pertinentes formulées par chaque lauréat contribueront à l’amélioration et à l’efficacité des politiques publiques et pour terminer, le rôle central du secteur privé.

Pour lui, le secteur privé doit prendre sa place de véritable accélérateur de progrès en matière de développement rural en Côte d’Ivoire.

Tout en rassurant que son ministère continuera de s’engager à la promotion de la recherche à travers le soutien au Fonsti, le ministre a révélé qu’en 3 ans d’existence, cette structure a financé plus d’une quarantaine de recherches. Aussi dit-il, « une bonne partie de ces recherches est achevée avec des résultats palpables ».

Cheville ouvrière de ladite cérémonie, Dr Sangaré Yaya, secrétaire général du Fonsti, s’est également réjoui des résultats publiés. Il a soutenu que la science ne doit plus être confinée dans les laboratoires et les résultats ne doivent pas exclusivement être réservés aux revues scientifiques. « Elle doit en plus, impacter, booster le développement social, économique et culturel de notre pays », a-t-il indiqué.

Félicitant les chercheurs, l’ambassadrice de Suisse en Côte d’Ivoire, Sem. Anne Lugon Moulin, a dit également sa joie quant à ces résultats qui répondent aux besoins concrets de la population. « La Suisse croit aux compétences ivoiriennes », a-t-elle soutenu, avant d’indiquer qu’en matière de recherche, son pays accompagnera la Côte d’Ivoire au niveau supérieur.

Au nombre des projets de recherche rendus publics, Dr Koffi Akissi Jeanne, chercheur à l’Institut national de santé publique (Insp), a exposé sur la « Valorisation de quelques plantes ivoiriennes pour la production de médicaments traditionnels améliorés en vue de l’élimination du paludisme ».

L’objectif était de trouver des médicaments antipaludiques pour le bien-être de la population ivoirienne. Comme recommandation, elle demande au gouvernement de poursuivre le financement pour que « nous puissions mettre en place un médicament traditionnel amélioré ».

Dr Kotchi Koffi Joachim, chercheur au Centre de recherche en écologie de l’Université Nangui Abrogoua, a, quant à lui, exposé sur la « Mise en place d’un système d’information géographique rizicole pour l’amélioration du circuit de distribution et de commercialisation du riz local en Côte d’Ivoire ».

Comme résultats, « nous avons pu identifier le circuit du riz dans la région du Gôh ; le circuit part du champ et arrive dans les unités de production. A partir de là, le riz est distribué. Il n'y a pas de structures chargées de commercialisation et de distribution comme le riz importé. En plus, nous avons pu mettre en place une base de données qui nous permet de faire des évaluations, des graphiques pour voir l’évolution pour le suivi des productions...», a-t-il révélé.


Le 09/03/23 à 18:54
modifié 10/03/23 à 15:41