La présidente Traoré Marthe (au fond) entourée de quelques membres. (DR)

JIF 2023: Le « Brunch des femmes dynamiques » veut réduire la fracture numérique chez les femmes

Par sabine kouakou

Le 10/03/23 à 07:42

modifié 10/03/23 à 14:15

Elles étaient environ 200, ces femmes qui ont pris d’assaut l’hôtel le Verseau des Deux-Plateaux, dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la femme (Jif), hier mercredi 08 mars. Issues de plusieurs couches sociales et de différents horizons, elles ont répondu à l’appel du Cabinet Mk conseil et formation afin de les entretenir sur l’importance de l’utilisation du digital dans leurs secteurs d’activités respectifs. « Femmes et digitalisation : Opportunités à saisir pour être plus compétitives et productives », tel est le thème qui a été retenu pour cette 3e édition du « Brunch des femmes dynamiques ». « La digitalisation peut élargir l’accès des femmes et des filles à l’éducation et leur ouvrir de nouvelles perspectives. Aujourd’hui, les femmes représentent moins d’un tiers des personnes travaillant dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

Les membres de l'association.

Or, sans une représentation suffisante des femmes lors de leur mise au point, les nouvelles technologies peuvent, dès le départ, contenir en elles les germes de la discrimination. Il est donc essentiel de réduire la fracture numérique et d’accroître la représentation des femmes et des filles dans le domaine des sciences et des technologies, du digital en général », a expliqué Traoré Kouaho Marthe, la directrice de ce cabinet de conseil et de formation.

Traoré Marthe, la directrice du Cabinet de Conseil et Formation à l'initiative du "Brunch des femmes dynamiques". (DR)

«Selon Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, poursuit-elle, ces 10 dernières années, l’exclusion des femmes du monde numérique a représenté un manque à gagner d’environ 1 000 000 000 de dollars pour le Pib des pays à revenu faible ou intermédiaire, perte qui, si rien n’est fait, pourrait atteindre 1 500 000 000 de dollars d’ici 2025». Une conférence-panel et des échanges ont meublé cette matinée en présence de Bessi Josiane, la représentante de la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.

Par sabine kouakou

Le 10/03/23 à 07:42

modifié 10/03/23 à 14:15

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