Le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani (à droite) et ses collègues face au minitre français Marc fesneau. (Ph: Dr)
Le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani (à droite) et ses collègues face au minitre français Marc fesneau. (Ph: Dr)
Menace sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle: Marc Fesneau partage ses solutions avec les ministres ivoiriens à Paris
En marge du salon international de l’Agriculture (Sia) de Paris, qui se tient du 25 février au 5 mars, à Parc d’exposition de Paris, porte de Versailles, le ministre français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a eu une rencontre sur le site du salon, avec des ministres des pays exposants au salon, notamment ceux de la Côte d’Ivoire le 28 février.
Le ministre français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a partagé ses solutions à la menace de crise alimentaire qui préoccupe les dirigeants de pays, avec les ministres ivoiriens, séjournant en France dans le cadre du salon international de l’Agriculture (Sia) de Paris, qui se tient du 25 février au 5 mars, à Parc d’exposition de Paris porte de Versailles.
C’était le 28 février, sur le site du salon. Cette rencontre à laquelle ont pris part le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a consisté à échanger sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Elle était élargie aux ministres d’autres pays exposant au Sia.
Pour introduire les échanges, Marc Fesneau a évoqué la guerre en Ukraine, et l’onde de choc qu’elle a générée sur la sécurité alimentaire et la nutrition partout dans le monde. Il a notamment rappelé les initiatives lancées par de nombreux pays pour riposter aux conséquences de cette guerre.
« Cette guerre a, par ailleurs, remis en lumière ce qui était déjà l’une des leçons de la pandémie de Covid, à savoir l’importance de renforcer la souveraineté alimentaire », a-t-il indiqué.
Gagner la souveraineté, selon lui, impliquerait de gagner en résilience et en autonomie pour maîtriser ces dépendances, notamment en matière d’énergie et d’intrants. Cela signifie plus de diversité dans les productions.
Cependant, « les échanges commerciaux de produits agricoles et alimentaires ont joué, et continueront à jouer demain, dans la souveraineté alimentaire des pays et régions du monde. Nous devons tout faire pour maintenir des marchés ouverts, transparents, prévisibles, sans restrictions injustifiées aux exportations, pour ne pas accroître la volatilité des prix, pour ne pas menacer la sécurité alimentaire des pays les plus vulnérables », souligne Marc Fesnau. Qui a également mentionné la nécessité de tenir davantage compte des enjeux climatiques et environnementaux, des enjeux de sécurité alimentaire et nutritionnelle, pour renforcer la durabilité et la résilience des systèmes alimentaires.
Expliquant la participation ivoirienne à ces échanges de haut niveau, le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a indiqué que ses collègues et lui, chacun dans son domaine, ont exposé la vision, les actions et les attentes du gouvernement. En ce qui le concerne, il est revenu sur la déclaration d’intention de collaboration signée entre la Côte d’Ivoire et la France, en matière agricole, dont ils ont déjà eu à parler lors d’une première rencontre avec son homologue français, le 24 février 2023, à Paris.
Les deux hommes ont parlé aussi de la maîtrise de l’eau d’irrigation, de la production de semences améliorées, des difficultés de financement de certains projets dont la mise en œuvre serait un atout important pour la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Côte d’Ivoire.
« Nous lui avions parlé également de notre salon de l’Agriculture et des ressources animales et halieutiques (Sara) qui se tient en septembre prochain, à Abidjan. Nous avons demandé à la France de sensibiliser ses investisseurs et ses industriels du secteur agricole, de les convaincre à venir nombreux à cette rencontre nous proposer leur savoir-faire, leurs technologies et leurs outils. Je crois que c’est dans la synergie d’action que nous pourrons relever les défis qui sont les nôtres », a-t-il soutenu. Cette requête a été accueillie positivement par Marc Fesnau, qui a réaffirmé la promesse de son pays de soutenir la Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, Kobenan Kouassi Adjoumani a invité le ministre français à assister à la journée ivoirienne au Sia qui se tient aujourd’hui, au pavillon 5.1, au Parc d’exposition de Paris porte de Versailles. Et l’une des attractions du stand de la Côte d’Ivoire à ce salon est incontestablement, « la forêt du Banco » reconstituée par le ministère d’État, ministère de l’Agriculture et du Développement rural, pour affirmer son engagement à promouvoir une agriculture amie de la forêt et soucieuse de la préservation de la biodiversité et de la durabilité.
Envoyé spécial à Paris, France
Pour introduire les échanges, Marc Fesneau a évoqué la guerre en Ukraine, et l’onde de choc qu’elle a générée sur la sécurité alimentaire et la nutrition partout dans le monde. Il a notamment rappelé les initiatives lancées par de nombreux pays pour riposter aux conséquences de cette guerre.
« Cette guerre a, par ailleurs, remis en lumière ce qui était déjà l’une des leçons de la pandémie de Covid, à savoir l’importance de renforcer la souveraineté alimentaire », a-t-il indiqué.
Gagner la souveraineté, selon lui, impliquerait de gagner en résilience et en autonomie pour maîtriser ces dépendances, notamment en matière d’énergie et d’intrants. Cela signifie plus de diversité dans les productions.
Cependant, « les échanges commerciaux de produits agricoles et alimentaires ont joué, et continueront à jouer demain, dans la souveraineté alimentaire des pays et régions du monde. Nous devons tout faire pour maintenir des marchés ouverts, transparents, prévisibles, sans restrictions injustifiées aux exportations, pour ne pas accroître la volatilité des prix, pour ne pas menacer la sécurité alimentaire des pays les plus vulnérables », souligne Marc Fesnau. Qui a également mentionné la nécessité de tenir davantage compte des enjeux climatiques et environnementaux, des enjeux de sécurité alimentaire et nutritionnelle, pour renforcer la durabilité et la résilience des systèmes alimentaires.
Expliquant la participation ivoirienne à ces échanges de haut niveau, le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a indiqué que ses collègues et lui, chacun dans son domaine, ont exposé la vision, les actions et les attentes du gouvernement. En ce qui le concerne, il est revenu sur la déclaration d’intention de collaboration signée entre la Côte d’Ivoire et la France, en matière agricole, dont ils ont déjà eu à parler lors d’une première rencontre avec son homologue français, le 24 février 2023, à Paris.
Les deux hommes ont parlé aussi de la maîtrise de l’eau d’irrigation, de la production de semences améliorées, des difficultés de financement de certains projets dont la mise en œuvre serait un atout important pour la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Côte d’Ivoire.
« Nous lui avions parlé également de notre salon de l’Agriculture et des ressources animales et halieutiques (Sara) qui se tient en septembre prochain, à Abidjan. Nous avons demandé à la France de sensibiliser ses investisseurs et ses industriels du secteur agricole, de les convaincre à venir nombreux à cette rencontre nous proposer leur savoir-faire, leurs technologies et leurs outils. Je crois que c’est dans la synergie d’action que nous pourrons relever les défis qui sont les nôtres », a-t-il soutenu. Cette requête a été accueillie positivement par Marc Fesnau, qui a réaffirmé la promesse de son pays de soutenir la Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, Kobenan Kouassi Adjoumani a invité le ministre français à assister à la journée ivoirienne au Sia qui se tient aujourd’hui, au pavillon 5.1, au Parc d’exposition de Paris porte de Versailles. Et l’une des attractions du stand de la Côte d’Ivoire à ce salon est incontestablement, « la forêt du Banco » reconstituée par le ministère d’État, ministère de l’Agriculture et du Développement rural, pour affirmer son engagement à promouvoir une agriculture amie de la forêt et soucieuse de la préservation de la biodiversité et de la durabilité.
Envoyé spécial à Paris, France