La photo de famille pour immortaliser la rencontre. (Ph: Dr)
Violence en milieu scolaire : Le Rasaolao-Ci appelle à des solutions adaptées et adéquates
Le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’ouest, section Côte d’Ivoire (Rasalao-CI) a livré le 23 février 2023, à son siège à Adjamé, les résultats d’une étude menée sur la violence en milieu scolaire et les pistes d’intervention.
Financée par l’Ambassade du Canada en Côte d’Ivoire, à travers le Fonds canadien d’initiatives locales, cette étude a été réalisée dans six communes du pays. A savoir, Bouaké, Bouna, Dabou, Ferkessédougou, Issia et Odienné. D’une durée de six mois (du 1er septembre 2022 au 28 février 2023), l’enquête avait pour thème : « L’école, un cadre d’apprentissage dans la non-violence (Ecanv) ».
Selon N’tayé Aka Victorien, président du Rasalao-CI, le but de cette enquête est d’identifier les représentations sociales de la violence chez les élèves enquêtés, décrire les manifestations de la violence en milieu scolaire, caractériser les auteurs et victimes de la violence en milieu scolaire, repérer les facteurs psycho-sociaux et cognitifs qui justifient le recours à la violence en milieu scolaire, proposer des pistes d’intervention pour atténuer et réduire significativement cette violence.
Au total, 2516 élèves issus de 18 établissements scolaires secondaires, des parents d’élèves, ainsi que des autorités administratives et sécuritaires desdites localités ont pris part à cette étude.
A en croire Dr Menzan Kouakou Rodolphe, enseignant-chercheur, membre du Rasalao-CI et superviseur général de l'enquête, les actes de violence fréquemment observés concernent les graffitis (66,9%), les moqueries (74,8%) et les perturbations de cours (80,1%).
« Contrairement à l’année dernière, les bagarres et les injures ont connu des baisses significatives selon les enquêtés : les injures (27,4% en 2023 contre 83,0% en 2022) et les bagarres (14,2% en 2023 contre 70,7% en 2022). Il convient de souligner également une baisse des violences sexuelles (13,6% en 2023 contre 32,8% en 2022) », a-t-il noté.
Selon lui, près d’un tiers des élèves (30,6%) se sentent peu ou pas du tout en sécurité, contrairement à l’année dernière où l’on enregistrait un pourcentage de 50% d’élèves en insécurité. « Cette insécurité est ressentie davantage par les élèves de Dabou (50%) et Bouaké (46%). La localité d’Odienné est celle qui enregistre le moins d’élèves qui se sentent en insécurité (13,6%) », a-t-il poursuivi. Ajoutant que les statistiques collectées soulignent la nécessité de poursuivre les efforts dans les localités de Dabou (40,6%), Bouaké (54,4%) et Ferkessédougou (61,7%) où les élèves estiment dans des proportions importantes que la situation des violences en milieu scolaire est relativement préoccupante.
Il a aussi noté que les auteurs de violences en milieu scolaire sont en majorité des individus de sexe masculin (67%), âgés en moyenne de 15 ans et fréquentant principalement la classe de 3ème et secondairement les classes de 5ème, 4ème, 2nde et 1ère. « La violence est généralement exercée à l’encontre d’élèves de sexe masculin (65,4%) âgés en moyenne de 14 ans et fréquentant principalement les classe de 4ème, 3ème et 2nde », a-t-il précisé.
Le Président du Rasalao a lancé appelé à cet effet, à une prise de conscience nationale et à la mise en œuvre de solutions adaptées et adéquates au problème de la violence en général et particulièrement de la violence en milieu scolaire. « Car dira-t-il, nous serons redevables à la postérité si nous n’opérons pas un choix judicieux qui procure la paix et conditionne le développement durable », a-t-il insisté.
Il a aussi adressé ses félicitations et encouragements, au gouvernement et ses démembrements ainsi qu’aux différents acteurs du système éducatif pour les nombreuses actions en faveur de l’éducation de qualité, la prévention et la lutte contre la violence sous toutes ses formes en milieu scolaire, notamment la violence armée.
Il s’est aussi engagé au nom de sa structure à contribuer aux côtés de l’Etat et ses démembrements, à favoriser un partenariat pour la réduction et la prévention de la violence. « Je plaide auprès des partenaires financiers et techniques, et surtout auprès du gouvernement et ses démembrements pour leur accompagnement à l’extension de notre projet Ecanv dans les 201 communes de la Côte d’Ivoire », a-t-il lancé.
Créé le 21 juillet 2007 à Abidjan, le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest, section Côte d’Ivoire (Rasalao-CI), est une faitière de 23 organisations de la société civile.
Selon N’tayé Aka Victorien, président du Rasalao-CI, le but de cette enquête est d’identifier les représentations sociales de la violence chez les élèves enquêtés, décrire les manifestations de la violence en milieu scolaire, caractériser les auteurs et victimes de la violence en milieu scolaire, repérer les facteurs psycho-sociaux et cognitifs qui justifient le recours à la violence en milieu scolaire, proposer des pistes d’intervention pour atténuer et réduire significativement cette violence.
Au total, 2516 élèves issus de 18 établissements scolaires secondaires, des parents d’élèves, ainsi que des autorités administratives et sécuritaires desdites localités ont pris part à cette étude.
A en croire Dr Menzan Kouakou Rodolphe, enseignant-chercheur, membre du Rasalao-CI et superviseur général de l'enquête, les actes de violence fréquemment observés concernent les graffitis (66,9%), les moqueries (74,8%) et les perturbations de cours (80,1%).
« Contrairement à l’année dernière, les bagarres et les injures ont connu des baisses significatives selon les enquêtés : les injures (27,4% en 2023 contre 83,0% en 2022) et les bagarres (14,2% en 2023 contre 70,7% en 2022). Il convient de souligner également une baisse des violences sexuelles (13,6% en 2023 contre 32,8% en 2022) », a-t-il noté.
Selon lui, près d’un tiers des élèves (30,6%) se sentent peu ou pas du tout en sécurité, contrairement à l’année dernière où l’on enregistrait un pourcentage de 50% d’élèves en insécurité. « Cette insécurité est ressentie davantage par les élèves de Dabou (50%) et Bouaké (46%). La localité d’Odienné est celle qui enregistre le moins d’élèves qui se sentent en insécurité (13,6%) », a-t-il poursuivi. Ajoutant que les statistiques collectées soulignent la nécessité de poursuivre les efforts dans les localités de Dabou (40,6%), Bouaké (54,4%) et Ferkessédougou (61,7%) où les élèves estiment dans des proportions importantes que la situation des violences en milieu scolaire est relativement préoccupante.
Il a aussi noté que les auteurs de violences en milieu scolaire sont en majorité des individus de sexe masculin (67%), âgés en moyenne de 15 ans et fréquentant principalement la classe de 3ème et secondairement les classes de 5ème, 4ème, 2nde et 1ère. « La violence est généralement exercée à l’encontre d’élèves de sexe masculin (65,4%) âgés en moyenne de 14 ans et fréquentant principalement les classe de 4ème, 3ème et 2nde », a-t-il précisé.
Le Président du Rasalao a lancé appelé à cet effet, à une prise de conscience nationale et à la mise en œuvre de solutions adaptées et adéquates au problème de la violence en général et particulièrement de la violence en milieu scolaire. « Car dira-t-il, nous serons redevables à la postérité si nous n’opérons pas un choix judicieux qui procure la paix et conditionne le développement durable », a-t-il insisté.
Il a aussi adressé ses félicitations et encouragements, au gouvernement et ses démembrements ainsi qu’aux différents acteurs du système éducatif pour les nombreuses actions en faveur de l’éducation de qualité, la prévention et la lutte contre la violence sous toutes ses formes en milieu scolaire, notamment la violence armée.
Il s’est aussi engagé au nom de sa structure à contribuer aux côtés de l’Etat et ses démembrements, à favoriser un partenariat pour la réduction et la prévention de la violence. « Je plaide auprès des partenaires financiers et techniques, et surtout auprès du gouvernement et ses démembrements pour leur accompagnement à l’extension de notre projet Ecanv dans les 201 communes de la Côte d’Ivoire », a-t-il lancé.
Créé le 21 juillet 2007 à Abidjan, le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest, section Côte d’Ivoire (Rasalao-CI), est une faitière de 23 organisations de la société civile.