Vie chère, Covid-19, guerre en Ukraine: La Côte d’Ivoire, un cas d’école dans la sous-région

Reportage supermarché( Sébastien Kouassi) (16)
Reportage supermarché( Sébastien Kouassi) (16)
Reportage supermarché( Sébastien Kouassi) (16)

Vie chère, Covid-19, guerre en Ukraine: La Côte d’Ivoire, un cas d’école dans la sous-région

Le 21/02/23 à 12:53
modifié 21/02/23 à 12:53
Dans tous les pays, un défi s’impose aux gouvernants : contenir l’inflation engendrée par la crise de la covid-19 et la guerre entre l’Ukraine et la Russie.

En Côte d’Ivoire, des mesures ont été prises par les autorités, dès les premiers mois de l’année 2022 et le début du conflit en Europe de l’Est. Parmi celles-ci, il y a les subventions en faveur des produits pétroliers, le plafonnement des prix de certains produits de grande consommation, la revalorisation salariale pour les fonctionnaires et agents de l’État et le soutien aux acteurs du monde agricole.
Ces initiatives du gouvernement ont permis de maintenir le taux d’inflation en Côte d’Ivoire à un niveau plus qu’enviable dans la sous-région ouest-africaine. Ainsi, en novembre 2022, la Côte d’Ivoire a enregistré un taux d’inflation de 5,7% pendant que certains géants de la sous-région tels que le Sénégal, le Nigeria et le Ghana affichaient des taux nettement plus élevés estimés respectivement à 14,1%, 21,5% et 50,3%. Au Ghana, la situation est davantage difficile avec une hausse de 61% du prix des produits alimentaires enregistrés au mois de janvier 2023.

Ces chiffres mettent en relief les efforts du gouvernement ivoirien et surtout les résultats obtenus dans un contexte global de plus en plus difficile et incertain.

Pour l’année 2023, l’État ivoirien poursuit les mêmes efforts afin de renforcer le pouvoir d’achat des populations et surtout d’accroître les moyens de production locale en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire.

« Il s’agit pour nous de développer un écosystème global, puissant, cohérent et durable qui améliore le volume, la qualité et la valeur ajoutée des produits agricoles, d’une part et d’autre part, qui augmente le nombre et la productivité des filières agricoles du pays.

Il permet aussi d’améliorer notre souveraineté alimentaire, de réduire nos importations et diminuer les prix sur les marchés », indiquait récemment le Premier ministre, Patrick Achi, lors du lancement des travaux de préparation du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (Sara).

Mais déjà, l’ambition du gouvernement de poursuivre le déploiement de solutions à court terme est intacte. D’où la subvention de 2 milliards de FCfa au profit du secteur de la boulangerie. A travers le Conseil national de lutte contre la vie chère (Cnlvc), d’autres solutions du même type visant à soulager le pouvoir d’achat des populations vivant en Côte d’Ivoire sont en discussion avec l’ensemble des parties prenantes et ce, dans un contexte mondial qui reste défavorable en 2023


Le 21/02/23 à 12:53
modifié 21/02/23 à 12:53