
La relation entre "vieux-père" et "fils" du quartier a pris un coup depuis quelque temps. (Caricature de Steves Golé)
La relation entre "vieux-père" et "fils" du quartier a pris un coup depuis quelque temps. (Caricature de Steves Golé)
Gonzagueville: Une affaire entre « vieux-père » et « fils » du quartier se termine devant les tribunaux
Le torchon brûle entre B.K, âgé de 40 ans et A.D, 23 ans, respectivement "vieux père" et "bon petit" du quartier. La relation "père-fils" entre ces deux hommes appréciés par tout le voisinage de Gonzagueville dans la commune de Port-Bouët a pris un coup depuis quelque temps. Tout a, en effet, pris une autre tournure dans la nuit du 28 au 29 janvier 2023. Ce jour-là, B.K constate à son réveil que la porte principale de sa maison est entrouverte alors qu’il avait pris le soin de la fermer avant de s’endormir.
Aussitôt, il contrôle ses affaires et se rend compte de la disparition de la somme de 65 000 FCfa et ses téléphones portables. Le quadragénaire réalise qu'il a été victime de vol par effraction.
Rapidement, il se rend dans une maison de téléphonie et apprend que la somme de 210 mille FCfa venait d’être retirée sur compte mobile money.
Pour B.K, il n'y a pas de doute : ses soupçons vont à l’endroit de son "petit du quartier" A.D. Ce ‘’fils’’ était constamment chez lui et y dormait par moment. Aussi, le "vieux-père" dit avoir vu son petit dans la nuit, mais n’arrivait pas à se lever, comme si ce dernier avait déversé un produit dans l’air pour le maintenir dans son sommeil.
Convoqué au commissariat du 24e arrondissement de Port-Bouët à la suite de la plainte de son mentor du quartier, A.D nie tout. Il reconnaît que cette nuit-là, il n’était certes pas au domicile de son père biologique qui vit dans le même quartier, ni chez son "vieux-père", mais il soutient avoir passé la nuit à la belle étoile. C’est-à-dire sur la dalle de l’immeuble de son mentor.
Visiblement non-convaincant, A.D a été déféré à la Maison d'arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) en attendant sa comparution devant les tribunaux pour répondre des faits qui lui sont reprochés.
Rapidement, il se rend dans une maison de téléphonie et apprend que la somme de 210 mille FCfa venait d’être retirée sur compte mobile money.
Pour B.K, il n'y a pas de doute : ses soupçons vont à l’endroit de son "petit du quartier" A.D. Ce ‘’fils’’ était constamment chez lui et y dormait par moment. Aussi, le "vieux-père" dit avoir vu son petit dans la nuit, mais n’arrivait pas à se lever, comme si ce dernier avait déversé un produit dans l’air pour le maintenir dans son sommeil.
Convoqué au commissariat du 24e arrondissement de Port-Bouët à la suite de la plainte de son mentor du quartier, A.D nie tout. Il reconnaît que cette nuit-là, il n’était certes pas au domicile de son père biologique qui vit dans le même quartier, ni chez son "vieux-père", mais il soutient avoir passé la nuit à la belle étoile. C’est-à-dire sur la dalle de l’immeuble de son mentor.
Visiblement non-convaincant, A.D a été déféré à la Maison d'arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) en attendant sa comparution devant les tribunaux pour répondre des faits qui lui sont reprochés.