Palais de justice d'Abidjan-Plateau
Procès des Pro-Soro / Déplacement des armes du siège de Gps: Le commandant Kassé endosse la responsabilité de ses collaborateurs
A la barre, mardi 7 février 2023, à la demande des avocats de la défense, le commandant Jean-Baptiste Kassé Kouamé, ancien chef de la sécurité de Guillaume Kigbafori Soro, a appelé le tribunal à libérer ses collaborateurs. Pour lui, c’est sous ses ordres que ces éléments ont sorti les armes stockés au siège de Gps (Ndlr, Génération des peuples solidaires) pour les convoyer à Assinie.
Devant ses avocats, ceux de la partie civile, le parquet et le tribunal, il a insisté en disant que tout comme ses frères d’armes qui sont présentement incarcérés avec lui, 25 autres étaient sous ses ordres et qu’ils travaillaient aux côtés de l’ancien président de l’Assemblée nationale, après une mutation faite par le ministère de la Défense. Ils n’étaient donc en rien mêlé à une quelconque idée de déstabilisation de la Côte d’Ivoire dont ils n’avaient pas eu connaissance. Toutefois, lorsque l’arrivée de son ‘’patron’’ a avorté et qu’il a eu écho de quelques mouvements au siège du Gps, il a dû rejoindre une partie des éléments postés sur les lieux pour mieux contrôler la situation. « Au moment où les gendarmes et policiers envoyés sur place procédaient à des fouilles, j’ai ouvert la pièce qui contenait des armes et donné ordre à mes collaborateurs de les mettre dans des véhicules, au su des agents postés, pour les envoyer dans l’une des résidences de Soro Guillaume, à Assinie, où nous les avons jetées à la mer », explique-t-il.
A la question de savoir pourquoi il a pris la décision de délocaliser ces armes, le commandant Jean-Baptiste Kassé a affirmé que c’était pour éviter qu’un civil mal intentionné s’en serve, puisque la situation était tendue et n’importe qui pouvait les découvrir. « Monsieur le président, libérez-les et s’il le faut, portez-moi leurs peines. Chers frères, je vous demande, une fois de plus, pardon devant cette cour », a-t-il déclaré, la gorge nouée.
Alain Lobognon rejette tout deal avec l’État
D’entrée, Alain Lobognon s’est offusqué de l’attitude de certains de ses proches qui soutenaient que c’est à la suite d’un deal passé avec le pouvoir que le comité d’organisation de l’accueil de Guillaume Soro a mis fin au projet. « Il n’y avait aucun deal. En tout cas pas en ma connaissance, parce que ma conscience et mon intégrité ne sont pas à vendre. C’est Méité Sindou, coordonnateur de l’accueil de Guillaume Soro, qui avait annoncé une rencontre entre le Président Ouattara et Soro, mais je ne savais pas que cela était pris pour un deal », soutient-il. Avant d’ajouter que depuis la prison où il a passé 18 mois, il a toujours été solidaire de ses codétenus.
A l’en croire, c’est dans ce cadre qu’il a adressé un mémo de dix pages à Guillaume Soro, pour lui indiquer la conduite à tenir, afin que la paix soit rétablie entre le Président de la République et lui. C’est d’ailleurs pour cette raison que leurs chemins se sont séparés, bien qu’ils soient restés amis. « Monsieur le président du tribunal, ces personnes que vous voyez ne sont que des bouc-émissaires. Soul To Soul vous a démontré qu’il est une tombe qui garde de nombreux secrets et c’est le cas de plusieurs parmi nous et de nombreuses personnalités de ce pays comme l’ambassadeur Georges Ouégnin, directeur du protocole du Président Félix Houphouët-Boigny», a-t-il affirmé
A la question de savoir pourquoi il a pris la décision de délocaliser ces armes, le commandant Jean-Baptiste Kassé a affirmé que c’était pour éviter qu’un civil mal intentionné s’en serve, puisque la situation était tendue et n’importe qui pouvait les découvrir. « Monsieur le président, libérez-les et s’il le faut, portez-moi leurs peines. Chers frères, je vous demande, une fois de plus, pardon devant cette cour », a-t-il déclaré, la gorge nouée.
Alain Lobognon rejette tout deal avec l’État
D’entrée, Alain Lobognon s’est offusqué de l’attitude de certains de ses proches qui soutenaient que c’est à la suite d’un deal passé avec le pouvoir que le comité d’organisation de l’accueil de Guillaume Soro a mis fin au projet. « Il n’y avait aucun deal. En tout cas pas en ma connaissance, parce que ma conscience et mon intégrité ne sont pas à vendre. C’est Méité Sindou, coordonnateur de l’accueil de Guillaume Soro, qui avait annoncé une rencontre entre le Président Ouattara et Soro, mais je ne savais pas que cela était pris pour un deal », soutient-il. Avant d’ajouter que depuis la prison où il a passé 18 mois, il a toujours été solidaire de ses codétenus.
A l’en croire, c’est dans ce cadre qu’il a adressé un mémo de dix pages à Guillaume Soro, pour lui indiquer la conduite à tenir, afin que la paix soit rétablie entre le Président de la République et lui. C’est d’ailleurs pour cette raison que leurs chemins se sont séparés, bien qu’ils soient restés amis. « Monsieur le président du tribunal, ces personnes que vous voyez ne sont que des bouc-émissaires. Soul To Soul vous a démontré qu’il est une tombe qui garde de nombreux secrets et c’est le cas de plusieurs parmi nous et de nombreuses personnalités de ce pays comme l’ambassadeur Georges Ouégnin, directeur du protocole du Président Félix Houphouët-Boigny», a-t-il affirmé