Nouvelle loi sur la presse/Geneviève Edwige Yao, sous-directrice du contentieux à l’Anp: "Cette loi crée un cadre juridique encore plus favorable à l’exercice de la profession"

Geneviève Edwige Yao, sous-directrice en charge du contentieux au sein de l'Anp, a décrypté le nouveau texte de loi portant régime juridique de la presse. (Ph: Dr)
Geneviève Edwige Yao, sous-directrice en charge du contentieux au sein de l'Anp, a décrypté le nouveau texte de loi portant régime juridique de la presse. (Ph: Dr)
Geneviève Edwige Yao, sous-directrice en charge du contentieux au sein de l'Anp, a décrypté le nouveau texte de loi portant régime juridique de la presse. (Ph: Dr)

Nouvelle loi sur la presse/Geneviève Edwige Yao, sous-directrice du contentieux à l’Anp: "Cette loi crée un cadre juridique encore plus favorable à l’exercice de la profession"

Le 07/02/23 à 20:23
modifié 08/02/23 à 01:20
En adoptant en décembre 2022 une nouvelle loi sur la presse et la communication audiovisuelle en révision de celle de 2017, le législateur ivoirien a voulu mieux encadrer et clarifier la pratique et l’environnement de la presse papier et numérique ainsi que la diffusion des contenus sur internet.

Le 7 février, à la faveur de "Tout savoir sur", rendez-vous hebdomadaire d'information sur les actions et les décisions du gouvernement, Geneviève Edwige Yao, sous-directrice du contentieux au sein de l'autorité nationale de la presse (Anp) a eu la charge de décrypter le nouveau texte de loi en ces articles relatifs à presse écrite et numérique.

Porté par le Centre d'information de la communication gouvernementale (Cicg), cette séance d’information qui s’est tenue à l’immeuble Sciam, dans la commune du Plateau, a enregistré la présence de plusieurs journalistes et acteurs des médias ivoiriens.

Pendant une heure, Geneviève Edwige Yao a expliqué les enjeux de la nouvelle loi sur la presse. « La loi sur la presse et ses huit décrets d’application régissent le cadre juridique et institutionnel de la presse en Côte d’Ivoire », a-t-elle indiqué dans son propos liminaire.

Puis, elle a relevé que dans sa mouture, la nouvelle loi fait cohabiter la volonté du législateur de mieux encadrer la pratique dans la presse écrite et numérique et la réalité du terrain. « Cette loi crée un cadre juridique encore plus favorable à l’exercice de la profession », a-t-elle précisé.

Selon la sous-directrice du contentieux de l’Anp, ce nouveau régime juridique de la presse vise à prendre en compte l’entièreté des productions d’informations numériques qui ne cessent de se diversifier et d’utiliser de nouveaux modes de collecte et de diffusion de l’information qui échappaient, jusque-là, au contrôle de l’organe de régulation.

« Il était impératif que soit inscrit dans la loi que les productions d’informations, quels que soient leur nature et support, doivent avant la diffusion de toute information, se constituer en entreprise de presse et restent soumises à la loi sur la presse », a-t-elle insisté.

A l’issue de sa présentation, les échanges avec les journalistes ont permis d’éclairer davantage sur le nouveau texte de loi. En clair, l’un des principaux objectifs de la loi portant régime juridique de la presse clarifie le statut de directeur de publication et encadre les commentaires publiés sur les articles sur internet pour mieux freiner les termes xénophobes, haineux, injurieux, etc.

La semaine dernière, Siméon Koné, directeur des affaires juridiques à la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) avait animé une conférence sur la nouvelle loi en son volet sur le contenu des blogueurs, influenceurs et activistes.


Le 07/02/23 à 20:23
modifié 08/02/23 à 01:20