Semaine nationale de la sécurité routière: Une sensibilisation de proximité pour une plus grande implication de tous les usagers

Semaine nationale de la sécurité routière: Une sensibilisation de proximité pour une plus grande implication de tous les usagers

Le 07/02/23 à 10:55
modifié 07/02/23 à 12:59
Lancé le 3 février 2023, la Semaine nationale de la sécurité routière a connu l'implication de tout le personnel du cabinet et des structures sous tutelle et rattachées du ministère des Transports. Ils étaient tous aux côtés des forces de l’ordre à Abidjan et à l'intérieur du pays pour sensibiliser les automobilistes et les usagers. Une sensibilisation de proximité qui s’avère pour l’instant payant pour le ministre des Transports, Amadou Koné, au vu des réactions des usagers.
En plus de sensibiliser, conseiller et interpeller les usagers de route, les bénévoles du ministère des Transports et les forces de l’ordre distribuent des dépliants informant sur les mesures sécuritaires déployées, notamment la limitation des vitesses, le port de la ceinture, le téléphone au volant et les amendes afférentes.

« Nous avons sillonné avec les médias, plusieurs gares de taxis, Wôrô-wôrô, gbaka et autocars ce lundi dans la commune de Yopougon pour sensibiliser les chauffeurs au respect des règles de sécurité routière », a rapporté M. Samou Diawara, directeur de communication et relations publiques du ministère des Transports, le lundi 6 février 2023.

Au cours de cette campagne, il a indiqué que des gadgets, tee-shirts et casquettes avec des slogans qui appellent au respect de ces mesures ont été distribués. Et d'ajouter: "Nous avons visité les points de contrôles tenus par les forces de l’ordre dans le cadre de l’opération de la semaine de sécurité routière. Notamment à la Gesco et sur l’autoroute du nord. Et partout nous avons constaté une bonne collaboration entre les forces de l’ordre et les agents de la Pssr et l’Oser ainsi que ceux de la Direction régionale des transports (Drt) qui sont les structures du ministère des Transports".

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« On ne savait pas que cela allait mobiliser autant de monde. Partout on voit des policiers, des gendarmes qui eux-mêmes distribuent des prospectus pour nous sensibiliser », fait remarquer Yaya Mohamed, un chauffeur de taxi communal à Yopougon.

« Moi je ne suis pas chauffeur, je ne sais pas pourquoi on me donne les flyers pour lire », se demande un passager de minicar communément appelé gbaka.

Pour Samou Diawara et son équipe de bénévoles, tout le monde est concerné. Le passager a le devoir d’interpeller le chauffeur des risques qu’ils encourent tous en cas de non-respect des règles de sécurité routière et de conduite. C’est donc de la responsabilité de tous. Voilà pourquoi tout le monde doit s’approprier cette campagne de sensibilisation et faire respecter toutes les mesures sécuritaires nécessaires.

Un corps à corps payant

Occupation du terrain et des médias avec des émissions télé et radio, le tout repris dans la presse, rien n’est laissé de côté pour atteindre le maximum de personnes.

Un corps à corps qui devrait payer pour le ministre Amadou Koné qui traduit ainsi la politique du gouvernement avec pour objectif de non seulement responsabiliser les acteurs des transports mais faire baisser le nombre d’accidents et de tués de 50% d’ici à 2030.

Fratmat.info avec Dircom MT



Le 07/02/23 à 10:55
modifié 07/02/23 à 12:59