Semaine nationale de la sécurité routière: Une sensibilisation de proximité pour une plus grande implication de tous les usagers
Au cours de cette campagne, il a indiqué que des gadgets, tee-shirts et casquettes avec des slogans qui appellent au respect de ces mesures ont été distribués. Et d'ajouter: "Nous avons visité les points de contrôles tenus par les forces de l’ordre dans le cadre de l’opération de la semaine de sécurité routière. Notamment à la Gesco et sur l’autoroute du nord. Et partout nous avons constaté une bonne collaboration entre les forces de l’ordre et les agents de la Pssr et l’Oser ainsi que ceux de la Direction régionale des transports (Drt) qui sont les structures du ministère des Transports".

« On ne savait pas que cela allait mobiliser autant de monde. Partout on voit des policiers, des gendarmes qui eux-mêmes distribuent des prospectus pour nous sensibiliser », fait remarquer Yaya Mohamed, un chauffeur de taxi communal à Yopougon.
« Moi je ne suis pas chauffeur, je ne sais pas pourquoi on me donne les flyers pour lire », se demande un passager de minicar communément appelé gbaka.
Pour Samou Diawara et son équipe de bénévoles, tout le monde est concerné. Le passager a le devoir d’interpeller le chauffeur des risques qu’ils encourent tous en cas de non-respect des règles de sécurité routière et de conduite. C’est donc de la responsabilité de tous. Voilà pourquoi tout le monde doit s’approprier cette campagne de sensibilisation et faire respecter toutes les mesures sécuritaires nécessaires.
Un corps à corps payant
Occupation du terrain et des médias avec des émissions télé et radio, le tout repris dans la presse, rien n’est laissé de côté pour atteindre le maximum de personnes.
Un corps à corps qui devrait payer pour le ministre Amadou Koné qui traduit ainsi la politique du gouvernement avec pour objectif de non seulement responsabiliser les acteurs des transports mais faire baisser le nombre d’accidents et de tués de 50% d’ici à 2030.
Fratmat.info avec Dircom MT