Dr Diomandé Ali et Mme Amatcha Lepry Charlotte, respectivement président du conseil de gestion et directrice générale de Lanada.
Dr Diomandé Ali et Mme Amatcha Lepry Charlotte, respectivement président du conseil de gestion et directrice générale de Lanada.
Affaire des chercheurs déguerpis à Bingerville : Le président du conseil de gestion du Lanada fait la lumière
Le président du conseil de gestion du laboratoire national d’appui au développement agricole (Lanada), Dr Diomandé Ali, a, au cours d’une conférence de presse, ce vendredi 3 février 2023, au siège de sa structure à Abidjan-Plateau, fait la lumière sur ce qui convient d’appeler l’affaire des chercheurs déguerpis au laboratoire central vétérinaire de Bingerville.
Pour Dr Diomandé Ali, il s’agit de logements d’astreinte, donc une propriété du Lanada. « Depuis un an, six ex-agents de Lanada, ne faisant plus partie de l’effectif dudit établissement, refusent de libérer ces logements d’astreinte qu’ils occupaient dans le cadre de leurs fonctions, et ce, malgré les multiples courriers à eux adressés par le Lanada », a expliqué le président du conseil de gestion du Lanada.
Selon lui, parmi ces six chercheurs déguerpis, certains ont été admis à faire valoir leurs droits à la retraite, d’autres ont été affectés dans d’autres structures et qui ont pris le soin de loger des personnes dans ces logement. Or pour occuper ces villas, il faut exercer au sein de Lanada.
Du coup, ceux qui doivent occuper ses maisons d’astreinte sont obligés de dormir dans les laboratoires avec tout ce que cela comporte comme risque. « C’est pour réparer une injustice que nous avons pris le soin de les déloger », a justifié Dr Diomandé Ali, déplorant l’état de dégradation avancée de ces maisons. Car certains ont emporté avec les sanitaires.
Il a donc décidé de gérer autrement les maisons d’astreinte. « Nous avons déjà saisi le service jurique du ministère pour qu’en fonction de tous les textes normatifs qui existent, qu’il nous fasse un projet de relation qui va exister entre l’occupant et le laboratoire central vétérinaire de Bingerville », a fait savoir le conférencier.
« Si on continue de faire comme avant, on va arriver au même résultat. Il faut que cela soit formalisé de telle sorte que celui qui ne doit plus être là, ne le soit pas. Il va lui-même s’engager », a indiqué Dr Diomandé Ali.
Pour sa part, le directrice générale du Lanada, Amatcha Lepry Charlotte a rappelé que sa structure compte 130 chercheurs et qu’elle n’a rien contre personne. « Seulement, le conseil instruit et nous exécutons », a-t-elle précisé, remerciant le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani pour son soutien.
A noter que le Lanada est un établissement public national comprenant cinq laboratoires dont le laboratoire central vétérinaire de Bingerville (Lcvb), qui dispose de dix logements d’astreinte destinés aux cadres et techniciens de ce laboratoire pour des besoins de service.
Le Lanada a pour mission de préserver et d’améliorer les productions végétales et animales, et leurs conditions de production. Il compte plus de 130 agents repartis sur six sites plus précisément trois laboratoires centraux et deux laboratoires ainsi que des services administratifs. La Lanada contrôle la qualité des denrées alimentaires comme la viande, le poisson et le lait. Il détermine aussi la qualité des semences de riz, de mais, de tomate d’aubergine, de soja etc.
Selon lui, parmi ces six chercheurs déguerpis, certains ont été admis à faire valoir leurs droits à la retraite, d’autres ont été affectés dans d’autres structures et qui ont pris le soin de loger des personnes dans ces logement. Or pour occuper ces villas, il faut exercer au sein de Lanada.
Du coup, ceux qui doivent occuper ses maisons d’astreinte sont obligés de dormir dans les laboratoires avec tout ce que cela comporte comme risque. « C’est pour réparer une injustice que nous avons pris le soin de les déloger », a justifié Dr Diomandé Ali, déplorant l’état de dégradation avancée de ces maisons. Car certains ont emporté avec les sanitaires.
Il a donc décidé de gérer autrement les maisons d’astreinte. « Nous avons déjà saisi le service jurique du ministère pour qu’en fonction de tous les textes normatifs qui existent, qu’il nous fasse un projet de relation qui va exister entre l’occupant et le laboratoire central vétérinaire de Bingerville », a fait savoir le conférencier.
« Si on continue de faire comme avant, on va arriver au même résultat. Il faut que cela soit formalisé de telle sorte que celui qui ne doit plus être là, ne le soit pas. Il va lui-même s’engager », a indiqué Dr Diomandé Ali.
Pour sa part, le directrice générale du Lanada, Amatcha Lepry Charlotte a rappelé que sa structure compte 130 chercheurs et qu’elle n’a rien contre personne. « Seulement, le conseil instruit et nous exécutons », a-t-elle précisé, remerciant le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani pour son soutien.
A noter que le Lanada est un établissement public national comprenant cinq laboratoires dont le laboratoire central vétérinaire de Bingerville (Lcvb), qui dispose de dix logements d’astreinte destinés aux cadres et techniciens de ce laboratoire pour des besoins de service.
Le Lanada a pour mission de préserver et d’améliorer les productions végétales et animales, et leurs conditions de production. Il compte plus de 130 agents repartis sur six sites plus précisément trois laboratoires centraux et deux laboratoires ainsi que des services administratifs. La Lanada contrôle la qualité des denrées alimentaires comme la viande, le poisson et le lait. Il détermine aussi la qualité des semences de riz, de mais, de tomate d’aubergine, de soja etc.