"Appel de Tanger"/Exclusion de la Rasd de l’UA : Un « argumentaire factuel et historique irréfutable » développé dans un Livre blanc

Des Premiers Ministres et Ministres Africains étaient réunis à Marrakech pour l'exclusion de la pseudo-« rasd » de l’Union Africaine
Des Premiers Ministres et Ministres Africains étaient réunis à Marrakech pour l'exclusion de la pseudo-« rasd » de l’Union Africaine
Des Premiers Ministres et Ministres Africains étaient réunis à Marrakech pour l'exclusion de la pseudo-« rasd » de l’Union Africaine

"Appel de Tanger"/Exclusion de la Rasd de l’UA : Un « argumentaire factuel et historique irréfutable » développé dans un Livre blanc

Le 31/01/23 à 20:29
modifié 31/01/23 à 20:29
Dans le cadre du suivi de l’« Appel solennel à l’expulsion de la République arabe saharaoui démocratique (Rasd) de l’Union Africaine », dit « Appel de Tanger », les signataires dudit appel ont tenu leur première réunion de suivi. C’était le 28 janvier 2023, à Marrakech, au Maroc où des Premiers ministres et ministres Africains se sont réunis pour évoquer l'exclusion de la Rasd de l’Union Africaine.

Un plaidoyer en 10 argumentaires pour convaincre sur l’expulsion de la RASD de l’UA
Un plaidoyer en 10 argumentaires pour convaincre sur l’expulsion de la RASD de l’UA



Au cours de cette réunion, « les signataires ont réitéré leurs engagements à œuvrer de concert et en coordination en faveur de l’exclusion de cette entité non-étatique pseudo-« rasd » de l’Union Africaine », rapporte un communiqué du groupe de contact de l’Appel de Tanger.

Vision d’une Afrique unie et d’un panafricanisme renouvelé, loin des idéologies...

Il faut signaler que des campagnes de réflexions ont permis d’aboutir à l’élaboration d’un « Livre Blanc ». Ce document développe un argumentaire factuel et historique irréfutable. Il s’agit d’un document juridique et politique de référence, qui matérialise une vision d’une Afrique unie et d’un panafricanisme renouvelé, loin des idéologies d’un autre temps, fait remarquer le communiqué.

Il faut indiquer que les premiers signataires de cet appel ont noté avec satisfaction la participation en qualité de nouveaux signataires de l’ « Appel de Tanger ». Il s’agit notamment des personnalités originaires de la République de Gambie, du Royaume du Lesotho et de la République de Madagascar.

Les signataires de l’Appel estiment que cette exclusion est légitime d’un point de vue légal. Il ne doit en aucun cas, insiste le communiqué, être considérée comme un objectif inatteignable. D’ailleurs cela s’insère dans une dynamique continentale et internationale favorable. Ici les signataires sont formels, le réalisme et le pragmatisme doivent prévaloir. Toute chose qui constitue un prérequis indispensable au retour de l’impartialité et de la crédibilité de l’Organisation panafricaine sur la question du Sahara.

Il faut signaler que l’ « Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-« rasd » de l’Union Africaine » a fait l’objet d’un projet de livre blanc à la suite de campagne de réflexion panafricaine portant sur les enjeux de l’Union Africaine de la question du Sahara. Et ce, après cinq séminaires sous régionaux, organisés entre mai et octobre 2021, à Nouakchott, Dakar, Accra, Dar Es-Salaam et Kinshasa.

Un plaidoyer en 10 argumentaires pour convaincre sur l’expulsion de la RASD de l’Union Africaine

Ce livre-blanc élaboré et intitulé « L’Union Africaine et la Question du Sahara – Livrable final d’une réflexion intellectuelle panafricaine profonde et inclusive » est l’aboutissement de la Campagne panafricaine. C’est d’ailleurs le reflet fidèle des débats tenus lors des différentes rencontres et séminaires.

Ce livre-blanc, faut-il le signaler, constitue un véritable plaidoyer qui se résume en 10 principales considérations. Ces considérations développent un argumentaire, comme quoi, la « rasd », imposée à la seule OUA/UA, n’est pas une entité étatique puisqu’elle ne possède aucun des attributs qualifiants d’un « État » ; la « rasd », installée en territoire algérien, est soumise à une souveraineté supérieure, celle de l’Algérie ; la « rasd » est une entité non-étatique ne disposant pas de responsabilité juridique internationale, ; l’admission de la « rasd » à l’OUA est un coup de force de force juridique en flagrante violation de sa Charte ; l’admission de la « rasd » à l’OUA s’est faite dans un contexte particulier, au moment où le Continent était en prise à différents courants idéologiques aujourd’hui obsolètes ; en admettant la « rasd », l’OUA a préjugé, en toute partialité, du résultat d’un processus, qualifié de « solution régionale » ; la présence de la « rasd » au sein de l’OUA puis de l’UA a éloigné l’organisation du traitement de la Question du Sahara ; la Décision 693 (XXXI) prise par l’UA lors du Sommet de Nouakchott en juillet 2018 atteste de l’exclusivité du processus onusien dans la recherche d’une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » ; la « rasd », sans effectivité du fait de son caractère non-étatique, n’apporte aucune valeur ajoutée à l’UA et est source de division plutôt que d’unité ; la présence au sein de l’UA de la « rasd », émanation non-étatique d’un groupe séparatiste armé, illustre la vulnérabilité institutionnelle de l’Organisation et représente un frein incontestable à l’intégration économique régionale et continentale.

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Le 31/01/23 à 20:29
modifié 31/01/23 à 20:29