Un participant, recevant son attestation de fin de formation. (Dr)

Le Général Touré Seydou, conseiller diplomatique chargé de la coopération au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, représentant le ministre de tutelle, à son tour, s’est réjoui de « la montée en puissance » de la protection civile en Côte d’Ivoire grâce à la France.

Ce type de formation que l’Office organise à titre préventif s’inscrit d’ailleurs dans son dynamisme. Car pour lui, les crises ne préviennent pas. Elles peuvent être les calamités naturelles, ou de fait de l’homme. Le génie de l’homme sera alors de prévoir.

C’est pourquoi, il souhaite que le patron de l’Onpc multiplie ces ateliers du genre de sorte que les membres du Centre de gestion intégrée aient plus d’expériences en la matière.

A l’en croire, « l’Onpc est le deuxième maillon qui manquait à la Côte d’Ivoire dans la Protection civile auprès du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm) ».

Fabrice Tollari, est l’expert en gestion de crise qui a conduit la formation durant les cinq jours. Il explique qu’il s’agissait d’une formation adaptée à l’environnement et à l’organisation de gestion de crise en Côte d’Ivoire.

Il a été meublé particulièrement d’un exercice qui a duré au moins six (6) heures. « La simulation d’une très grosse catastrophe survenue en Côte d’Ivoire qui a mobilisé l’ensemble des ministères », fait-savoir.

Il faut l’indiquer, ce renforcement des capacités s’inscrit dans le cadre du projet weCaps-Western and central Africa Port security, mis en œuvre par Expertise France et financé par l’Union européenne (Ue).

« Les personnes bénéficiaires ont acquis des compétences qu’elles n’avaient avant. Qu’elles les partagent aux collègues dans leurs services respectifs », a conseillé, pour sa part, l’ambassadrice de l’Ue en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro.