Eric Babou, ancien joueur de l’Africa. (Ph: Dr)
Chan 2023 : Eric Babou décortique la prestation des Éléphants
L’ancien joueur de l’Africa est un témoin privilégié de la compétition sur le site d’Annaba.
Au lendemain du match nul (0-0) enregistré par les Éléphants locaux contre les Léopards de la Rd Congo dans le groupe B, chacun y va de son commentaire pour analyser la prestation des Ivoiriens.
Présent à Annaba depuis l’ouverture de la compétition en sa qualité de consultation sur Caf Tv, Eric Babou, ancien attaquant ivoirien, a donné son opinion sur l’équipe de Côte d’Ivoire. Ainsi que quelques recettes pour le troisième match décisif contre l’Ouganda.
Pour l’ancien joueur de l’Africa, la Côte d’Ivoire a livré, lors de cette 2e journée, une copie au-dessus de sa première sortie contre le Sénégal. « On a vu des joueurs un peu plus relâchés et les changements ont été bons », a-t-il commenté. Il cite en exemple les prestations du latéral droit des Éléphants, Andé Koffi, de Salifou Diarrassouba et de Constant Wayou qui ont apporté un plus à l’équipe.
Si dans l’ensemble, la prestation des joueurs de Soualiho Haïdara a satisfait Eric Babou, quand on évoque la question de l’inefficacité offensive, il ressent de l’amertume. Pour lui, cela ne fait aucun doute, ce ne sont pas les meilleurs du championnat de Côte d’Ivoire qui ont été retenus pour cette compétition.
« Concernant les attaquants, il y a un gros problème. Ouattara Romaric qui était en première ligne est blessé. Derrière, on retrouve de jeunes joueurs qui, à mon avis, ne sont pas les meilleurs sur le plateau ivoirien. Il y a d’autres qui sont restés au pays qui auraient pu apporter plus d’impact », tranche-t-il.
Pour les autres compartiments, Eric Babou estime qu’il y a encore des améliorations à apporter. Notamment en défense centrale où il manque, selon lui, un peu plus de solidité.
Se projetant enfin sur le dernier match que doivent livrer Aka Essis et ses coéquipiers, Eric Babou annonce une rencontre difficile contre l’équipe d’Ouganda dont le point fort constitue sa combativité. « C’est l’antidote du football ivoirien qui est, lui, dans la flamboyance et la technicité. On a en face de nous, une équipe de guerriers et de jeunes qui courent partout sur le terrain. Ils ont mis un gros pressing contre les Congolais et les Sénégalais en les empêchant de jouer. Les Sénégalais ont élevé leur niveau de jeu, ce qui leur a permis de revenir dans le match. Ils ont eu un penalty et des opportunités qu’ils ont ratées. Les Ougandais ont mis un but et ont résisté comme des malades. Ils ont tenu le match comme des guerriers », dit-il.
Eric Babou estime que pour pouvoir vaincre « ces guerriers », au lieu de la combativité, il faudra faire place à la qualité technique et la qualité de jeu. «Il faut que les Éléphants élèvent leur niveau de jeu. Ils doivent répondre présent et prendre le dessus concernant la qualité technique et dans le jeu », a-t-il conclu.
Envoyé spécial à Annaba
Pour l’ancien joueur de l’Africa, la Côte d’Ivoire a livré, lors de cette 2e journée, une copie au-dessus de sa première sortie contre le Sénégal. « On a vu des joueurs un peu plus relâchés et les changements ont été bons », a-t-il commenté. Il cite en exemple les prestations du latéral droit des Éléphants, Andé Koffi, de Salifou Diarrassouba et de Constant Wayou qui ont apporté un plus à l’équipe.
Si dans l’ensemble, la prestation des joueurs de Soualiho Haïdara a satisfait Eric Babou, quand on évoque la question de l’inefficacité offensive, il ressent de l’amertume. Pour lui, cela ne fait aucun doute, ce ne sont pas les meilleurs du championnat de Côte d’Ivoire qui ont été retenus pour cette compétition.
« Concernant les attaquants, il y a un gros problème. Ouattara Romaric qui était en première ligne est blessé. Derrière, on retrouve de jeunes joueurs qui, à mon avis, ne sont pas les meilleurs sur le plateau ivoirien. Il y a d’autres qui sont restés au pays qui auraient pu apporter plus d’impact », tranche-t-il.
Pour les autres compartiments, Eric Babou estime qu’il y a encore des améliorations à apporter. Notamment en défense centrale où il manque, selon lui, un peu plus de solidité.
Se projetant enfin sur le dernier match que doivent livrer Aka Essis et ses coéquipiers, Eric Babou annonce une rencontre difficile contre l’équipe d’Ouganda dont le point fort constitue sa combativité. « C’est l’antidote du football ivoirien qui est, lui, dans la flamboyance et la technicité. On a en face de nous, une équipe de guerriers et de jeunes qui courent partout sur le terrain. Ils ont mis un gros pressing contre les Congolais et les Sénégalais en les empêchant de jouer. Les Sénégalais ont élevé leur niveau de jeu, ce qui leur a permis de revenir dans le match. Ils ont eu un penalty et des opportunités qu’ils ont ratées. Les Ougandais ont mis un but et ont résisté comme des malades. Ils ont tenu le match comme des guerriers », dit-il.
Eric Babou estime que pour pouvoir vaincre « ces guerriers », au lieu de la combativité, il faudra faire place à la qualité technique et la qualité de jeu. «Il faut que les Éléphants élèvent leur niveau de jeu. Ils doivent répondre présent et prendre le dessus concernant la qualité technique et dans le jeu », a-t-il conclu.
Envoyé spécial à Annaba