Assassinat d’Amilcar Cabral : 50 ans après, sa veuve revient sur les faits

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Assassinat d’Amilcar Cabral : 50 ans après, sa veuve revient sur les faits

Par (RFI)
Le 20/01/23 à 06:07
modifié 20/01/23 à 06:07
Il y a cinquante ans, le dirigeant indépendantiste bissau-guinéen et cap-verdien Amilcar Cabral était assassiné devant son domicile à Conakry. L’attaque a été menée par un petit commando de militants de son mouvement, le PAIGC (Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap Vert) qui, selon de nombreuses sources, étaient en lien avec les services portugais. La veuve d’Amilcar Cabral, Ana Maria, était à ses côtés ce soir-là. Elle raconte.

RFI : Ce 20 janvier 1973 vous êtes à Conakry avec votre mari, Amilcar Cabral. Quel souvenir gardez-vous de cette journée avant les événements tragiques de la nuit ?
Ana Maria Cabral : Il avait déjà reçu plusieurs renseignements des services d’espionnage de divers pays amis de l’époque... C’est moi qui n’étais au courant de rien. Mais j’ai vu qu’il était très soucieux ce jour-là. Il était très, très inquiet.
Après, il y avait une réception, si je ne me trompe, à l’ambassade de Pologne. Il n’était pas franchement du genre à fréquenter souvent les réceptions... Mais là il m’a dit « exceptionnellement, allons-y, d’autant plus qu’on n’a jamais reçu d’aide de la part de la Pologne. Allons-y, donc, pour leur rappeler que nous avons également besoin de leur solidarité. ». Lire la suite...


Par (RFI)
Le 20/01/23 à 06:07
modifié 20/01/23 à 06:07