Le peuple ivoirien peut-il compter sur vous pour une victoire mercredi soir ?

Nous n’irons pas en victimes résignées. Nous avons fait un faux pas lors de la première journée, mais les Ivoiriens peuvent compter sur nous pour la deuxième sortie. C’est un tournant dans la compétition et il faut tout faire pour arracher quelque chose pour la suite.

Quel est l’état d’esprit du groupe ?

Il y a un bel état d’esprit. Quand vous regardez les séances d’entraînement, c’est satisfaisant. Aujourd’hui, toutes les nations se valent et mettent les moyens qu’il faut pour aller le plus loin possible. Nous sommes passés à côté lors de notre premier match, mais la qualification se jouera sur les deux derniers matchs. Il faut donc rester concentrés pour affronter la Rd Congo, ensuite le 3e match.

En tant qu’un joueur expérimenté du groupe, quel langage avez-vous tenu à vos coéquipiers pour les motiver ?

Je leur ai dit que la qualification se joue sur trois matches. Nous avons grillé un joker, si le découragement s’installe, ce sera difficile d’aborder les autres matchs. Nous devons rester concentrés car l’aventure continue. Essayer de bien appliquer ce que nous avons appris à l’entraînement et le résultat viendra. J’étais présent au Rwanda en 2016 où nous avons perdu notre premier match contre le Rwanda et nous sommes arrivés en demi-finale. Donc, ce n’est jamais perdu avant le dernier match.

Nourrissez-vous une révolte au sein du groupe pour franchir le cap congolais ?

Tout le monde en est conscient. Notre qualification passe par là. Il faut mettre tout ce qu’il faut pour arracher quelque chose. Nous ne sommes pas venus pour rentrer après trois matchs. La compétition se joue sur trois semaines et nous sommes là pour trois semaines.

Que savez-vous des individualités de cette équipe de la Rd Congo ?

En général, je n’aime pas me focaliser sur l’adversaire. C’est ce qui se fait en interne qui m’intéresse. Il faut essayer de mettre sa stratégie en place et attaquer.

Propos recueillis à Annaba