Livre/« Elle croyait avoir rencontré l’amour » : Un cœur pas très net

Avec son roman « Elle croyait avoir rencontré l’amour », Charlotte Adjé donne aux lecteurs les clés pour se prémunir contre les dangers de l’Internet. (Ph: Joséphine Kouadio)
Avec son roman « Elle croyait avoir rencontré l’amour », Charlotte Adjé donne aux lecteurs les clés pour se prémunir contre les dangers de l’Internet. (Ph: Joséphine Kouadio)
Avec son roman « Elle croyait avoir rencontré l’amour », Charlotte Adjé donne aux lecteurs les clés pour se prémunir contre les dangers de l’Internet. (Ph: Joséphine Kouadio)

Livre/« Elle croyait avoir rencontré l’amour » : Un cœur pas très net

Le 10/01/23 à 17:50
modifié 10/01/23 à 17:50
Depuis son avènement, internet a bouleversé les habitudes et les mœurs. Tant et si bien que les réseaux sociaux sont devenus l’endroit privilégié où se tissent désormais les relations amoureuses. En dépit de ses travers et des alertes des experts de l’informatique, tous les jours, ce sont les millions d'individus qui livrent tout de leur vie, sans que personne ne les y oblige.

L’écrivaine, Charlotte Adjé qui publie aux éditions Kamit, « Elle croyait avoir rencontré l’amour » était dans les locaux de Fraternité Matin, le 6 janvier. Après un premier ouvrage dans lequel elle explique aux novices comment bien se servir de l’outil informatique, l’autrice informaticienne de profession, a décidé d’écrire un roman pour interpeller les consciences et mettre en garde contre les dangers du net.

Partant d’une « mésaventure » qu’on lui a contée, elle revient sur les ruses qu’utilisent certains pour « arnaquer, usurper les identités, harceler et faire du chantage à la webcam », dit-elle. Faisant ainsi virer au cauchemar les rencontres amoureuses sur Internet.

« Si beaucoup de relations qui ont débuté sur le net finissent bien, il ne faut pas oublier qu’il y a aussi beaucoup de désillusions », écrit-elle, à la page 77, de son livre. Charlotte Adjé nous raconte d’une écriture sensible les déboires d’une jeune femme naïve qui va se laisser séduire par un bonimenteur. « La faible estime de soi de Babahi l’avait poussé à rechercher l’amour à tout prix », lit-on à la page 89.

Dans un style simple mais percutant, on suit le début de l'idylle de Babahi qui quitte l’Europe pour rejoindre son amoureux en Afrique. Le nuage rose dans lequel elle baignait va se transformer en une tornade. Cette histoire similaire à celles vécues par tant d’autres est une mise en garde et un appel à la prudence.

A cet effet, l’écrivain et critique littéraire Macaire Etty qui a rédigé la préface de l’ouvrage écrit ceci : « Le monde virtuel fonctionne, en effet, comme un univers enchanté. Il offre commodité, célérité et confort. Comme un monstre, il séduit, attire, paralyse et finit par broyer sa victime. (...) Savez-vous que l’Internet en nous offrant un monde virtuel constitue en même temps un mirage dangereux ? Charlotte Adjé, le sachant, a choisi dans ce livre de nous parler de cette problématique qui ne peut qu’intéresser les hommes et les femmes de l’ère de l’électronique, accrocs du virtuel ».


Le 10/01/23 à 17:50
modifié 10/01/23 à 17:50