
Le Président de la République a accueilli les 46 soldats dont la libération est la preuve de son leadership. (Photo: Sébastien Kouassi)
Le Président de la République a accueilli les 46 soldats dont la libération est la preuve de son leadership. (Photo: Sébastien Kouassi)
Après leur libération/Ouattara : ‘‘La Côte d’Ivoire sera toujours présente pour défendre chacun de ses fils et chacune de ses filles…’’
Le Président de la République, Alassane Ouattara, accompagné d’une forte délégation ministérielle, a accueilli le 7 janvier 2023, à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, les soldats ivoiriens revenant du Mali.
Il était exactement 23h40 quand l’aéronef de type Casa immatriculé TU-VMC, de l’Armée de l’Air ivoirienne, a atterri samedi 7 janvier sur le tarmac de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. A son bord, les 46 soldats qui reviennent en Côte d’Ivoire après six mois de détention au Mali. Au bas de l’échelle de coupée de cet appareil, le Président de la République Alassane Ouattara, tenant un drapeau orange blanc et vert, en souvenir au patriotisme des soldats, accueille fièrement ses hommes qu’il qualifie de «héros ». Pour le Chef de l’État, c’était un devoir de faire revenir ces fils et filles de la Côte d’Ivoire au bercail. ‘’La Côte d’Ivoire sera toujours présente pour défendre chacun de ses fils et chacune de ses filles, quelles que soient les difficultés’’, a-t-il indiqué dans son allocution à l’aéroport.
Sourire aux lèvres, brandissant également chacun un drapeau aux couleurs ivoiriennes, ceux-ci descendent et saluent, en se présentant au Chef suprême de l’Armée, qui à son tour félicite chacun d’eux pour sa bravoure et son attachement à la Côte d’Ivoire. Ils saluent également, un à un, les membres du gouvernement, leurs supérieurs hiérarchiques. Mais aussi leurs sœurs d’armes, les 3 soldates libérées et qui étaient déjà à Abidjan, avant de se retrouver devant le Pavillon présidentiel, en passant sur le tapis rouge dressé pour l’occasion. Ils y rencontrent, leurs parents, enfants, amis, épouses et connaissances. Les populations qui s’y étaient massées, malgré l’heure tardive, attendant depuis 14 heures, pour certains et pour d’autres 18 heures l’arrivée de ces héros. Cris, joie, pleurs, accolades entre les parents et les soldats, pouvait-on voir et entendre avant le début de la cérémonie officielle d’accueil.
Le Président Ouattara s’est félicité de ce retour à la mère patrie des jeunes soldats. Ces derniers sont en Côte d’Ivoire après une mission qui était prévue pour six mois. Selon le Président Alassane Ouattara, s’ils regagnent le pays après cette période de six mois, c’est par conséquent « une mission accomplie ».Hommage au Président Faure GnassingbéSi cette libération a été possible, c’est bien grâce à la médiation menée de main de maître par le Président de la République du Togo, Faure Gnassingbé. Le Président Ouattara a, par conséquent, tenu à lui rendre hommage devant les autorités ivoiriennes, les chefs religieux et traditionnels présents à la cérémonie, bref devant toute la Nation ivoirienne.
« Mon frère Faure Gnassingbé s’est totalement dévoué en faisant en sorte que nos soldats reviennent à la maison », affirme-t-il, sans oublier le Président de la République de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de la Cedeao, qui n’a ménagé aucun effort pour mobiliser cette organisation sous-régionale, l’Union africaine et le monde entier pour le retour des militaires en Côte d’Ivoire.
Il a associé à ces remerciements, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui s’est intéressé au cas de ces soldats et qui a apporté les clarifications nécessaires. Ainsi que l’ensemble des Chefs d’État de la sous-région, du continent et même au-delà qui se sont impliqués pour que cette incompréhension soit levée.
Certaines délégations se sont même rendues au Mali pour qu’une issue heureuse soit trouvée. Alassane Ouattara a cité dans son message, particulièrement, des chefs religieux maliens vivant en Côte d’Ivoire qui, dès le début, ont été au Mali. Car pour eux, cette situation « pouvait être dangereuse » pour les deux voisins. Selon lui, il fallait emprunter ce chemin de paix pour la préservation des relations avec le Mali. Un pays dont les ressortissants en Côte d’Ivoire se chiffrent à « un million 200 mille » et qui, totalement intégrés, contribuent au rayonnement de la Côte d’Ivoire.
Le Président Ouattara reconnaît la mobilisation de la Nation ivoirienne pour cette cause. Il félicite d’ailleurs toutes les autorités, les membres du gouvernement, les partis politiques, qui ont fait de ce dossier un problème national. Dans cet élan de solidarité envers ces soldats, il n’oublie pas d’exprimer sa reconnaissance aux forces de défense et de sécurité qui « dans le calme et patiemment ont attendu le retour de leurs frères. « Bravo à nos forces de l’ordre, aux gendarmes, policiers et aux militaires qui ont été en soutien à cette initiative ». Ainsi que les parents, les familles qui ont vécu une longue période d’angoisse.
Ces soldats désormais en Côte d’Ivoire sont laissés à la charge du chef d’État-major général des armées pour certaines formalités.
Il faut le rappeler, les soldats ivoiriens ont été libérés à la suite d’un décret pris par le Président de la Transition au Mali, le Colonel Assimi Goïta, leur accordant la grâce avec remise totale des peines.
Les 46 soldats qui sont rentrés, samedi, avaient été condamnés à 20 ans de prison ferme et la peine de mort par contumace pour les 3 soldates rentrées auparavant, pour attentat et complot contre le gouvernement ; atteinte à la sûreté extérieure de l’État ; détention, port et transport d’armes et munitions de guerre ou défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur .
Le Président Ouattara s’est félicité de ce retour à la mère patrie des jeunes soldats. Ces derniers sont en Côte d’Ivoire après une mission qui était prévue pour six mois. Selon le Président Alassane Ouattara, s’ils regagnent le pays après cette période de six mois, c’est par conséquent « une mission accomplie ».Hommage au Président Faure GnassingbéSi cette libération a été possible, c’est bien grâce à la médiation menée de main de maître par le Président de la République du Togo, Faure Gnassingbé. Le Président Ouattara a, par conséquent, tenu à lui rendre hommage devant les autorités ivoiriennes, les chefs religieux et traditionnels présents à la cérémonie, bref devant toute la Nation ivoirienne.
« Mon frère Faure Gnassingbé s’est totalement dévoué en faisant en sorte que nos soldats reviennent à la maison », affirme-t-il, sans oublier le Président de la République de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de la Cedeao, qui n’a ménagé aucun effort pour mobiliser cette organisation sous-régionale, l’Union africaine et le monde entier pour le retour des militaires en Côte d’Ivoire.
Il a associé à ces remerciements, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui s’est intéressé au cas de ces soldats et qui a apporté les clarifications nécessaires. Ainsi que l’ensemble des Chefs d’État de la sous-région, du continent et même au-delà qui se sont impliqués pour que cette incompréhension soit levée.
Certaines délégations se sont même rendues au Mali pour qu’une issue heureuse soit trouvée. Alassane Ouattara a cité dans son message, particulièrement, des chefs religieux maliens vivant en Côte d’Ivoire qui, dès le début, ont été au Mali. Car pour eux, cette situation « pouvait être dangereuse » pour les deux voisins. Selon lui, il fallait emprunter ce chemin de paix pour la préservation des relations avec le Mali. Un pays dont les ressortissants en Côte d’Ivoire se chiffrent à « un million 200 mille » et qui, totalement intégrés, contribuent au rayonnement de la Côte d’Ivoire.
Le Président Ouattara reconnaît la mobilisation de la Nation ivoirienne pour cette cause. Il félicite d’ailleurs toutes les autorités, les membres du gouvernement, les partis politiques, qui ont fait de ce dossier un problème national. Dans cet élan de solidarité envers ces soldats, il n’oublie pas d’exprimer sa reconnaissance aux forces de défense et de sécurité qui « dans le calme et patiemment ont attendu le retour de leurs frères. « Bravo à nos forces de l’ordre, aux gendarmes, policiers et aux militaires qui ont été en soutien à cette initiative ». Ainsi que les parents, les familles qui ont vécu une longue période d’angoisse.
Ces soldats désormais en Côte d’Ivoire sont laissés à la charge du chef d’État-major général des armées pour certaines formalités.
Il faut le rappeler, les soldats ivoiriens ont été libérés à la suite d’un décret pris par le Président de la Transition au Mali, le Colonel Assimi Goïta, leur accordant la grâce avec remise totale des peines.
Les 46 soldats qui sont rentrés, samedi, avaient été condamnés à 20 ans de prison ferme et la peine de mort par contumace pour les 3 soldates rentrées auparavant, pour attentat et complot contre le gouvernement ; atteinte à la sûreté extérieure de l’État ; détention, port et transport d’armes et munitions de guerre ou défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur .