Mali : La Cour de justice de la Cedeao va-t-elle "casser" la condamnation des soldats ivoiriens ?

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Mali : La Cour de justice de la Cedeao va-t-elle "casser" la condamnation des soldats ivoiriens ?

Le 08/01/23 à 22:47
modifié 08/01/23 à 22:47
« Tout est rentré dans l’ordre », pourrait-on dire après la libération et l’accueil du contingent ivoirien qui vient de vivre 6 mois de détention au Mali. Quand bien même les soldats ivoiriens bénéficient d’une grâce du Colonel Assimi Goïta, d’aucuns pensent que la Cour de justice de la Cedeao devrait se saisir de la question et "casser" la décision des juges maliens. Puisque l’organisation sous-régionale a – à travers notamment la Commission et la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement – clairement indiqué que le dossier était « vide ».

Cette position a même fait l’objet de communication par le Président de la Commission, le Président de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement, mais aussi plusieurs Chefs d’État de l’espace communautaire et même au-delà. Ce, notamment avant, pendant et après le Sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao, le 22 septembre 2022, en marge des travaux de la 77e Session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.

Après la ferveur des retrouvailles avec leurs familles, les militaires ivoiriens précédemment détenus au Mali ont tout de même une tâche dans leur « dossier ». Des observateurs pensent que cette décision de justice demeure comme une épée de Damoclès sur les têtes de ces soldats.

Un règlement juridique de cette question serait donc bon pour le moral des militaires fraîchement libérés et une assurance qui vient renforcer l’engagement de l’État aux côtés de chaque citoyen ivoirien en général et des militaires en mission en particulier.

Cela, conformément à la promesse du Président de la République, Alassane Ouattara, qui a clairement expliqué à l’accueil des militaires rentrés du Mali que le pays se mobilisera avec des partenaires, chaque fois que ce sera nécessaire, pour faire en sorte qu’aucun Ivoirien ne soit laissé-pour-compte ou abandonné à son sort hors de la Côte d’Ivoire.


Le 08/01/23 à 22:47
modifié 08/01/23 à 22:47